Chroniques

Label marocanité : Commedia dell’arte

© D.R

Son histoire n’est pas sans rappeler celle de la pute des bleues, Zahia, la Franco-Algérienne qui a défrayé la chronique, peu avant le mondial. Ruby, elle, fait dans le microcosme politique italien. Cette pulpeuse en diable s’appelle en réalité Karima el Mahroug. Jusqu’à nouvel ordre, elle semble issue de l’immigration marocaine d’Italie. Les investigations disent que ses parents, qui vivent en Sicile, seraient de fervents musulmans. Et qu’ils font partie des ces immigrés, nombreux en Italie, qui ont du mal à joindre les deux bouts. Pour bien insister sur son extraction populaire, pour éviter le mot populace, on prête à son père la profession de «vu’cumpra», sorte marchand ambulant. Cette expression italienne, très péjorative, qualifie les extracommunautaires qui vendent tout et n’importe quoi à la volée. On les trouve le plus souvent sur les grandes artères des villes italiennes, près des feux-rouges. Le grand public découvrira cette fille une fois  arrêtée par les carabiniers pour une affaire de vol. Et au moment où les policiers ne savaient quoi faire avec cette mineure, prétendument sans famille ni papiers, un coup de fil miraculeux va intercéder en sa faveur. Ce sont les services de monsieur Silvio Berlusconi qui vont intervenir pour la faire relâcher. Il fut demandé aux policiers de la libérer sous le prétexte diplomatique d’une quelconque parenté avec le président égyptien Hosni Moubarak. Je ne sais pas comment ce dernier va prendre l’affaire. Toujours est-il que «Il cavaliere» a non seulement menti mais a surtout donné un coup de main décisif à une fille  qui a participé à certaines soirées fines. On savait Berlusconi ogre sexuel. Ses frasques amoureuses font souvent la Une. Il s’en vante d’ailleurs en disant qu’il préfère être accusé d’aimer les femmes que d’être gay, quitte à prendre le risque de se mettre à dos le lobby homosexuel. On découvre avec cette affaire à son goût pour la chair maghrébine. Il paraît même que c’est Mouammar Kadhafi qui l’aurait initié à ce penchant pour l’orientalisme. Et c’est confirmé. Dans le sillage de l’affaire va apparaître un autre nom à consonance arabe, Nadia Macri. En cliquant sur un moteur de recherche, on découvre un trés joli minois. Une vamp âgée de 28 ans. Nadia caressait apparemment le rêve de passer à la télé. En tentant sa chance dans le landernau audiovisuel italien, elle va finir par se trouver dans le lit du président du Conseil italien. Elle serait passée à la casserole pour 10.000 euros.  C’est bien payé. Grazie Signore !

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