Votre fanfaron serviteur a eu l’honneur et le plaisir de présider le jury du court-métrage lors de la dernière édition du Festival national du film de Tanger.
En tant que tel, j’ai eu à visionner, en compagnie de 4 autres membres de mon jury – dont trois dames très charmantes et néanmoins très battantes -15 films présélectionnés.
Comme j’ai eu l’occasion de le souligner à la cérémonie de clôture du festival, le jury a été très déçu par la majorité de ces œuvres car elles comportaient de nombreuses faiblesses inacceptables, surtout dans un festival de cette importance.
Et bien, il n’a pas fallu plus que ça pour que nous soyons traités, mes collègues et moi, de tous les noms d’oiseaux par certains et certaines dont les films étaient en compétition.
D’une part ils et elles ne comprenaient pas pourquoi ils ou elles n’ont rien gagné. Et d’autre part, ils et elles ont estimé que nous n’avions aucun droit de les juger ni, encore moins, «de leur donner des leçons». Puisque c’est comme ça, à quoi, d’après vous, sert un jury ? A la fermer et à donner à tout le monde des prix ?
A demain