Comme on s’y attendait, et comme je vous l’avais rapporté dans ma chronique de ce week-end après que notre gouvernement toujours provisoire l’avait lui-même annoncé en grande pompe, les prix des carburants ont connu ce lundi matin une poussée de fièvre, pas très élevée, certes, mais assez pour déstabiliser tout automobiliste ou camionneur mal réveillé.
Soyons honnêtes, le ministre en charge de ce lourd dossier nous avait bien prévenus que nous devons désormais garder l’œil sur le cours du baril.
Autrement dit, à chaque fois que le pétrole haussera le ton, nous devons baisser la tête, fermer la bouche et mettre la main dans notre poche pour en sortir à chaque fois le nouveau montant demandé. On appelle ça « l’indexation ».
C’est un peu le contraire de la compensation.
En gros, quand celle-ci faisait face avec courage et abnégation à toute augmentation, l’autre sera chargée dorénavant de la mettre à l’index et la corriger en nous corrigeant avec. Alors, vous qui aviez cru à plein de promesses, maintenant, faites le plein et fermez-là. ça vous apprendra.
A demain