Elle nous envoie à la figure, nous les hommes si virils et surtout si vils, mais aussi vous les femmes souvent plus promptes à vous plaindre qu’à vous battre.
Elle montre justement une femme habillée presque comme vous ou moi, en tee-shirt et en pantalon, mais, c’est vrai, qui avait des chaussures à talons et des cheveux longs, ce qui n’est pas encore un délit, mais ça ne saurait tarder.
Mais son plus grand tort, c’est qu’elle est plutôt mignonne. Et c’est probablement ce qui lui a valu de recevoir à son passage plus de 300 interpellations qui vont de la plus discrète à la plus dégueulasse en passant par la plus hypocrite, c’est-à-dire la prétendue admirative, le tout, en 3,45 mn chrono.
Cette œuvre a été réalisée à Casablanca, la ville moderne et tout et tout, et la jeune femme anonyme qui joue son propre rôle est une Marocaine comme l’est ma fille, ma sœur, ma cousine ou comme le sont les vôtres. Et bien, je ne le dirais jamais assez : nous, les mecs, nous sommes pitoyables. Tous, sans exception.
A demain