Et ne croyez pas, comme certains incrédules, que ne sont programmés dans ce très bel événement que des films amateurs sur le désert, les lézards et les chameaux. On a pu admirer des œuvres professionnelles merveilleuses venues, bien sûr du Maroc, mais aussi du Sénégal, d’Algérie, de France, d’Égypte, du Bangladesh, de Chine, d’Afghanistan, d’Iran et même du Kazakhstan.
C’est d’ailleurs un film exceptionnel de ce pays si lointain qui a remporté le grand prix du jury du long-métrage présidé par le pionnier du cinéma palestinien, Michel Khleifi. C’est vous dire… Il y a à peine quelques jours je vous avais parlé ici même du problème qu’avait soulevé notre charmante ministre Charafat Afilal, et à Zagora même, à savoir le danger de la culture intensive de la pastèque pour les très petites réserves d’eau de la région.
Je trouve ça très bien, mais ça serait encore mieux si, en plus, on pouvait soutenir, partout au Maroc, les rares actions culturelles parce que, je vous assure, les gens ont vraiment soif de culture.
A demain