Normalement, j’avais envie aujourd’hui de ne parler que d’un seul et grand événement qui m’a interpellé, m’a touché, m’a ému, bref, m’a poussé, très positivement d’ailleurs, à en parler.
Il s’agit de l’intervention très remarquée et, paraît-il, très écoutée du président du CNDH, M. Driss Yazami (j’ai failli dire «Mon ami Driss Yazami», mais ça ne rimait à rien, et de plus, ça risquait de le compromettre). En présentant son rapport devant le Parlement, il a non seulement bazardé la langue de bois, et surtout n’a pas hésité à dire plein de vérités sur plein de dysfonctionnements dans notre système des droits de l’homme.
Vraiment bravo ! Tout en lui tirant mon chapeau, je vais me permettre très respectueusement et très symboliquement d’ailleurs, de tirer les oreilles de M. Abdelilah Benkirane, car on m’a rapporté qu’il aurait, lors de la même séance, fait l’éloge de la femme au foyer qui, selon lui et selon mes rapporteurs, serait « plus libre » !
Si c’est vraiment ce qu’il a dit, je pense que c’est juste une vanne de plus comme il sait si bien en faire.
A demain