On ne compte plus le nombre des rapports de notre vénérable Cour des comptes sur des responsables d’institutions publiques ou semi-publiques qui seraient – je mets le conditionnel car la présomption d’innocence, c’est pas pour les chiens – en train de se servir dans la caisse, les yeux fermés. Tout en saluant à sa juste mesure cette salve théoriquement salvatrice de chiffres qui donnent le vertige, nous sommes toutefois en droit de nous demander où tout ça va-t-il nous mener et tout ça, ça sert à quoi ? Parce qu’à mon avis, ce n’est pas en prenant un au hasard – et pas toujours au hasard, d’ailleurs – et en le jetant au voyeurisme populaire, qu’on va mettre fin à cette rigolade.
A demain