Voilà de quoi il s’agit: j’ai lu ce matin un entrefilet dans un journal arabophone qui raconte avec une émotion apparemment non feinte que la voiture de M. Abdelilah Benkirane aurait été arrêtée par des agents de la circulation pour une «Sour3a moufrita» que je traduirais par «vitesse très excessive».
Mais dès que nos policiers ont reconnu notre sympathique chef du gouvernement, ils l’ont salué respectueusement et l’ont prié de continuer son chemin, mais, lui, a insisté très sincèrement pour être verbalisé, chose qui, bien évidemment, n’a pas été faite. Alors, voici ma question: fallait-il ou non dresser quand même un PV à M. Benkirane car tous les citoyens sont égaux devant la loi, ou bien, fallait-il, comme cela a été fait, le pardonner et le laisser passer, car un chef du gouvernement est forcément plus égal que les autres ?
A demain