Lundi soir, alors que nous assistions gentiment à la cérémonie d’ouverture du Festival international du film de femmes de Salé, un fait inédit a eu lieu sous nos yeux ébahis et nos oreilles ahuries. Je vous la fais courte : comme à l’accoutumée, ce sympathique et néanmoins dynamique festival rend hommage aux femmes et aux hommes du cinéma d’ici et d’ailleurs.
Cette année, une des «hommagées» n’était autre que l’ex-fine mais toujours belle comédienne égyptienne Attar El Hakim. Dans l’allocution qu’elle a prononcée à cette occasion, elle eut des mots élogieux pour la « révolution » dans le pays des pharaons et pour son leader énigmatique, le général Sissi. Rien d’anormal.
Pourtant, notre unique ministre femme qui était chargée de lui remettre le trophée s’est libérée très vite de ce lourd fardeau et s’est dirigée vers le micro pour donner une leçon à cette actrice trop admiratrice et également à nous autres qui ne lui avons rien fait, sur les méfaits et les forfaits qu’on fait dans les autres pays et les atouts et les bienfaits du bled qui est le nôtre. Hors sujet. Comme toujours.
A demain