On s’y attendait un peu, mais pas si tôt : la Caisse de compensation qui en avait probablement marre de subventionner n’importe quoi et surtout n’importe qui, a décidé de lâcher prise. Ah non, pas tout, tout de suite.
Elle va nous bouffer à petit peu pour bien nous faire souffrir. En fait, quand je dis «elle», elle, la pauvre, elle n’y est pour rien. Elle, on lui fait faire ce qu’on veut et quand on le veut. Et quand je dis «on», je devrais plutôt dire «eux». Et eux, ce sont ces malins qui ont promis de défendre le pauvre, la veuve et l’orphelin.
Bien sûr, vous allez me dire qu’après tout, ils ne vont décompenser « que » l’essence super et le fuel, donc, il n’y a « que » les riches qui vont passer à la caisse et que c’est bien fait pour eux, ils n’avaient qu’à être pauvres comme les autres.
Oui, mais, d’abord, ça c’est juste pour commencer. Ensuite, les pauvres sont pauvres, mais pas bêtes. Ils savent bien que quand le carburant augmente, tout finit par augmenter. Au fond, tant pis pour eux. Ils n’avaient qu’à ne pas croire au Père Noël.
A demain