Je suis sûr que là où il est en ce moment, ce sacré Marx doit bien rire dans sa barbe. Le sport n’a jamais été une drogue aussi forte pour le peuple qui ne peut plus s’en passer, mais, en plus, on lui présente une addiction bien salée. Oui, je sais que ce jeu de mots est trop facile, mais toujours est-il, moi, ça me fait trop marrer. Qui pouvait imaginer que même nos députés qui, d’apparence, ne sont pas des sportifs avérés, prendraient la chose très au sérieux ? A les voir râler et gesticuler, jaser et menacer, on a l’impression que le salaire de Gerets, les filets troués de nos footeux, ou le sac vide de nos olympiens valides, tout ça est beaucoup plus important que, par exemple, la Caisse de compensation qui se vide. C’est stupéfiant !
A demain.