Je vous avoue que j’ai un peu honte d’aborder ce sujet car il est un peu sensible. Non, ce n’est pas politique, mais c’est plutôt, disons… personnel.
Je vais aller droit au but : j’habite tout près d’un grand boulevard où se trouve un grand hôtel, lequel a été fermé depuis quelques semaines pour, m’a-t-on dit, une grande rénovation. Le problème c’est que depuis ladite fermeture, une partie du personnel, apparemment bafouée dans ses droits, a élu domicile devant la porte dudit futur palace.
Et ils sont si énervés qu’ils le crient chaque jour sur tous les toits. Alors qu’ils se contentaient au début de quelques slogans à peine chuchotés, ils ont décidé, depuis lundi, de passer à la gamme supérieure en diffusant, depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil, et à fond les décibels, des chansons qui me rappellent, certes, ma belle jeunesse révolutionnaire, mais qui, à force d’être répétées à longueur de journée, me tapent sur les tympans, et je suis loin d’être le seul. Patrons, arrêtez de faire la sourde oreille, sinon, c’est nous qui allons devenir sourds.
A demain