Aujourd’hui j’ai envie d’appeler cette rubrique: «Le mot pour réfléchir». Je vous explique. La semaine dernière, j’ai été invité aux «Journées Cinématographiques Internationales des Doukkala» qui ont lieu à El Jadida, cette superbe ville où il fait si bon vivre.
J’en profite pour féliciter les organisateurs car, par les temps qui courent, organiser un évènement pareil est un vrai pied de nez à qui vous savez. Samedi soir, juste après la projection d’un très beau film sur la vie de Habiba Msika, l’artiste juive tunisienne – un autre pied de nez ! – je me suis attablé avec des proches dans un café pas loin du Théâtre Afifi. C’était vers 21 h.
Et là, une petite fille de 7 – 8 ans est venue nous quémander une piécette. C’est ainsi que nous avons appris qu’elle a un frère et une soeur, que sa mère travaille comme bonne dans un snack, et que son père est en taule, condamné à 20 ans pour homicide. Quant à elle, elle doit ramener 20 DH par jour pour ne pas être frappée par sa maman. Avouez que des histoires comme ça, ça peut vous enlever l’envie de rire.
A demain