Comme vous savez, à l’heure où nous sommes toujours en attente d’une nouvelle équipe remaniée et, espérons-le, améliorée, des élections partielles sont organisées au Maroc.
L’une des deux consultations programmées se déroule dans la région de Moulay Yacoub, où ça sent souvent le soufre. Le plus étonnant dans l’histoire, c’est que M. Benkirane n’a pas hésité à s’y déplacer en personne alors qu’on l’aurait vu plutôt en train de faire les retouches finales à son gouvernement en perpétuelle gestation.
La meilleure c’est que dans un discours enflammé où il a harangué le public comme il sait si bien le faire, il a lui-même reconnu qu’il n’avait pas du tout besoin de se déplacer, et s’il l’a fait c’est juste pour démontrer à certains qu’il n’avait pas peur « de rencontrer directement la foule ».
C’est vrai, et nous devons le reconnaître, M. Benkirane est un être très téméraire, mais, entre nous, ce n’est pas ce qu’on lui demande. Nous, on voudrait juste qu’il soit, pas plus et pas moins, le patron du gouvernement. Et le plus tôt serait le mieux.
A demain