Au Maroc, on n’avance pas très vite sur le plan politique, et forcément pas non plus sur le plan démocratique, mais qu’est-ce qu’on s’amuse ! Notre champ politique n’est pas un cirque, mais le chapiteau est déjà planté. Quant aux clowns… Blague à part, qu’on s’intéresse ou pas au débat qui, d’ailleurs, n’existe pas, et même si on n’écoute pas aux portes de certains ministères austères ou d’autres officines délétères, on ne peut s’empêcher d’entendre des vertes et des pas mûres, ou même parfois des pourries. La dernière en date, elle est carrément périmée. Un de nos ténors de la majorité opposante s’est permis l’outrecuidante insolence de prier son allié et néanmoins rival d’aller se faire voir chez les tarés, ou plutôt, chez leur patron et saint protecteur, que Dieu ne nous prive pas de Sa baraka. Justement, baraka ! Il est temps d’arrêter avec ces enfantillages. Ecoutez, messieurs, soit vous redevenez sérieux, soit vous laissez votre place aux clowns, car, avec eux, au moins, il n’y a ni fantômes ni chasse aux sorcières.
A demain