Je voudrais à travers le présent billet m’élever aujourd’hui très solennellement contre une discrimination sournoise inacceptable qui dure depuis plus de 10 ans envers mon métier et envers tous ceux et toutes celles qui le pratiquent.
En effet, lundi soir, et comme chaque année, le palmarès du Grand Prix National de la Presse a été annoncé lors d’une grande cérémonie présidée par Benky himself. Et comme chaque année, toutes les catégories du monde du journalisme, que ce soit la presse écrite, la télé ou la radio, ont été primées, sauf, comme d’habitude, la catégorie qui est la mienne, à savoir «le billet d’humeur».
Il est vrai que cette catégorie faite pour rire et pour faire réfléchir ne concerne qu’une très rare frange de ce métier qui se mêle de tout sans mener à rien, mais, un petit prix, ça nous aurait encouragé à persévérer. Maintenant, si «on» ne veut pas nous récompenser pour nous désespérer et nous pousser à arrêter, «on» a tout faux. En tout cas, moi, prix ou
pas, je n’arrête pas. ça vous fait rire ? Pas moi !
A demain