Il y a des mots dont le sens est si dur et si agressif qu’ils écorchent l’oreille de tout être doué d’un minimum d’humanité.
Parmi ces mots figure un qui est un mélange de lâcheté, de violence et d’horreur: le mot « viol » Pourtant chez nous, ça laisse encore impassible. C’est en tout cas l’impression que j’ai eue mardi soir en suivant la toute dernière partie d’une émission sur El Aoula consacrée au projet de loi sur la violence contre les femmes.
C’est une femme, et pas n’importe laquelle puisqu’i s’agit de celle en charge justement du dossier lourd des femmes au gouvernement qui en a été, encore une fois, la vedette.
Concernant, par exemple, le viol des femmes par leurs propres maris, elle a défendu mordicus – je la cite – « qu’il est encore tôt pour en parler car notre société n’est pas encore prête pour punir de tels actes ».
Pourtant le tribunal de Rabat vient tout juste de condamner deux jeunes garçons bien nés à 4 ans de prison pour viol de jeunes filles pourtant censées être leurs « petites copines ». Alors qui est vraiment en retard ?
A demain