En effet, je voudrais savoir pourquoi, du jour au lendemain, vous avez décidé de baisser d’une manière extraordinaire le prix du super alors qu’il est, comme chacun sait, le carburant de prédilection de tous les riches d’ici et d’ailleurs.
Je ne vois dans cette décision qu’une seule et unique explication : par ce geste inamical et peu loyal envers ceux qui comptaient sur vous pour les rendre au moins aussi aisés que les nababs, vous avez voulu les punir d’avoir osé exprimer leur mécontentement d’une manière pourtant très civilisée. On leur a promis une bonne surprise et ils se sont retrouvés avec une belle déception. Moi, si j’étais à leur place – et, entre nous, je le suis un peu – désormais je ferais gaffe.
En fait, Monsieur qui de droit, j’ai bien peur que si vous continuez comme ça, bientôt les cornes de gazelle seront moins chères que le pain et le foie gras plus accessible que le lapin.
A demain