J’en ai choisi une pour la circonstance : «Il est bon de parler, et meilleur de se taire». Tout est dit. Si je vous rappelle aujourd’hui cette superbe maxime, c’est parce qu’un de nos députés les plus bavards et les plus gueulards – et qu’on reconnaîtra facilement – vient encore une fois de rater une occasion de se taire.
Croyant bien faire, il a accusé lors d’une des séances du Parlement, donc, publiquement, 3 de ses confrères – ou consoœurs car il est resté très fumeux – «d’avoir touché des pots-de-vin d’une régie de tabac locale pour éviter une augmentation de taxe sur leurs produits». Si l’accusation est très grave, elle n’est pas moins irresponsable car notre donneur de leçons ne nous donne ni les noms de ces prétendus voyous – ou voyelles – ni même les partis qui les hébergent. Bref, c’est une délation vide.
Au fond, je crois que c’est le grand Coluche, qui n’était pas un rigolo, qui avait tout résumé quand il avait dit : « De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent ».
A demain