Le Festival national du film De Tanger s’est clôturé dans une ambiance forte en émotions et en incertitudes. Durant cette édition, nous avons vu des millions d’images qui nous ont parfois ému, parfois fait rire ou pleurer, et même parfois poussé à pousser des gueulantes tellement elles nous ont irrités. Il faut dire que cette année, encore plus que les précédentes, il y avait de tout: du bon, du moins bon, du moyen, et même, parfois, du carrément mauvais. La raison est simple : toute la récolte de la saison est présentée. Il n’y a au préalable ni tri ni sélection. C’est une spécificité marocaine, encore une. Pour notre malheur et notre désespoir, nous devions absolument tout voir. Du plus haut au plus bas. De vraies montagnes russes. D’ailleurs le palmarès est éloquent : 3 ou 4 films ont raflé pratiquement la totalité des prix. Il y avait sûrement 1 ou 2 autres films qui méritaient un petit quelque chose, mais, franchement, une bonne part devrait, au mieux, être à la télé. A chacun sa place, et le cinéma sera bien préservé.
A demain.