Jeudi dernier, j’ai assisté à un débat sur un thème pour le moins insolite : « Comment vivre mieux et mieux vivre ensemble à Casablanca ».
La rencontre a été organisée par nos amis du Café Politis dans le merveilleux cadre de la Scala. Les interventions et les échanges étaient d’un bon niveau et semblaient sincères car émanant de gens qui aiment leur ville autant dans sa singularité que dans sa pluralité.
Comme c’est souvent le cas, la discussion a vite dérapé vers une aversion verbale envers les partis politiques et leurs élus. J’ai cru bon alors d’intervenir pour rappeler que quoi qu’on puisse dire ou penser, sans les partis, il n’y a pas de démocratie, et sans démocratie, i n’y aura de mieux vivre ni à Casablanca ni nulle part ailleurs.
Mais, au lieu de soutenir mes propos, une élue locale d’un parti pourtant de l’opposition s’en est prise très violemment aux organisateurs les accusant de tous les maux alors qu’ils n’ont fait qu’initier un débat. Si nos partis veulent vraiment changer les choses, ils doivent commencer d’abord par faire leur propre mue.
A demain