La commission parlementaire chargée il y a plus d’un an de faire un tour du côté des chaînes publiques et revenir raconter ce qu’elle a vu, a enfin présenté son rapport à qui de droit.
Il serait fastidieux d’énumérer tous les griefs qu’elle a notés, mais j’en ai retenu 2 ou 3 que j’aimerais partager avec vous. Tout d’abord la présidente de cette honorable commission relate les «nombreux obstacles» qu’elle aurait affrontés, le «refus de certains responsables» de répondre à ses requêtes, et même les «menaces» qu’elle aurait subies durant sa mission.
Tout cela est possible, mais si elle ne nous dit pas qui a refusé de collaborer ni, surtout, qui l’a menacée, nous aurons du mal à la croire. D’ailleurs sa déclaration à l’une de nos «chaînes publiques» était dans une langue de bois pur jus.
La meilleure, c’est qu’on nous rapporte que les participants à la réunion ont conclu que notre pôle public a besoin «d’une vraie réforme» et même «d’une révolution profonde». Autrement dit, la télé que nous attendons depuis longtemps n’est pas pour demain.
A demain