Le débat sur la classification de la population a toujours été un casse-tête pour les démographes, les sociologues, les économistes, les publicitaires, et, bien sûr, les politiciens. Les raisons de cet intérêt varient, justement, selon l’intérêt de chacun. Si les uns s’y intéressent dans un but scientifique, les autres le font pour des raisons, disons, pratiques. L’économiste, par exemple, s’intéresse aux classes pour pouvoir les «catégoriser», le publicitaire, le fait pour les «cibler», et notre ami le politicien, lui, ne se penche sur les classes que pour mieux saisir leurs voix. Quant à moi, à force d’entendre certains parler de classes, j’ai bien peur qu’un jour je finisse par perdre la mienne.
A demain