Je ne vous apprendrais rien si je vous disais que ce qui fut jusqu’aux années 80 un des plus beaux fleurons de notre hôtellerie, n’est plus, depuis très longtemps, que l’ombre ou plutôt le fantôme de lui-même.
Toute la partie intérieure est partie en ruines au cours des années et il ne reste plus que la façade ou du moins une infime partie qu’on voudrait coûte que coûte préserver parce que, disent-ils, elle fait partie de «notre patrimoine architectural».
Depuis que le bâtiment a commencé à s’effondrer à vue d’oeil, la plupart des résidents et commerçants ont fui le quartier qui a perdu tout son charme et tout son attrait. À un moment on a même caché le bâtiment-fantôme avec une grande bâche comme un malade contagieux.
Et depuis il est maintenu dans une forme de coma artificiel comme si on voulait lui faire signer un testament avant de l’euthanasier. Il n’est pas encore tout-à-fait mort, mais il continue de se venger comme il peut. Tu parles d’un patrimoine ! Mais, vraiment, de qui se moque-t-on ?
A demain