Pourtant, rationaliste pur et doux (parce que je suis un peu mystique) je ne crois ni à la malédiction ni au mauvais œil, même si des fois, j’y crois quand même un peu.
Pour faire passer ça, je parle alors de «mauvaises ondes», ce qui veut dire que je crois aussi aux «bonnes ondes». En tout cas, on ne peut pas dire que les ondes qui poursuivent un ex-ministre remercié à coups de raclette – non, ça ne me fait pas marrer – soient particulièrement sympas.
En effet, juste au moment où il essayait de revenir plus ou moins lavé de ce marécage qui a failli l’emporter encore plus loin, voilà qu’on lui sorte un truc encore plus vache, à savoir une communication téléphonique enregistrée à son insu et dans laquelle il parle comme parle tout le monde, y compris votre serviteur, c’est-à-dire avec des mots normaux, mais parfois un peu plus gros. Sauf que le sujet abordé dans le bigophone concernait les préparatifs pour les prochaines élections que notre bogosse-pas-de-chance comptait gagner haut la main.
Et pourtant, transparence ou pas, on va continuer de dire que ne sont finalement élu(e)s que ceux ou celles qui sont, bien entendu, bien vu(e)s.