Chroniques

Lettre de Marrakech : Colin Farell, jeune star à Marrakech

© D.R

Comme nous l’avons dit ces derniers temps, la ville de Marrakech commence à être le lieu où sont tournées des grandes productions cinématographiques, au-delà de l’aspect touristique du site, qui peut offrir ces atouts supplémentaires de beauté, de calme et de paysages très divers, ce qui a fait dire au producteur allemand Thomas Schühly : « Marrakech et sa région peuvent recevoir le tournage de n’importe quel film, si l’infrastructure adéquate est mise en place ». Du reste, il a choisi Marrakech avec le réalisateur Oliver Stone pour tourner une grande production (200 millions de dollars) : « Alexandre le Grand » avec un plateau d’acteurs des plus prisés et demandés dans le monde du cinéma actuel : Angelina Jolie, Val Edward Kilmer et bien sûr le grand acteur Colin Farell malgré son jeune âge. C’est donc ce dernier qui aujourd’hui nous intéresse dans la page de la «Lettre de Marrakech». Il est vrai que l’on se pose beaucoup de questions sur la réussite vertigineuse et fulgurante de ce jeune acteur (puisqu’il est né à Dublin en Irlande un 31 mars 1976). En effet, jeune, il a eu une vie très mouvementée et turbulente, allant jusqu’à changer d’école plusieurs fois pour indiscipline et abusant souvent d’alcool à l’occasion. C’est l’image de l’enfant terrible qui se distingue des autres par un comportement, même s’il est anormal. Comme cité auparavant, Colin Farell est né en Irlande dans sa ville natale : Dublin. Colin est issu d’une famille de sportifs où le football tenait la grande place puisque son père ainsi que son oncle étaient célèbres comme joueurs professionnels. On remarque souvent chez les stars que leurs trajectoires diffèrent de l’environnement et de l’éducation qu’ils ont reçus. Cela ne correspondant pas au voeu des parents mais les enfants finissent parfois par y arriver dans un autre domaine. Tout jeune, Colin Farell ira passer un année en Australie pour retourner chez lui en Irlande. A ce stade, il décide de se diriger vers une école d’art dramatique et il s’inscrit à la « Gaiety School of acting drinking Crude ». Tout en poursuivant ses études dans ce nouveau monde du 7ème art, il est très vite remarqué et on l’engage pour deux séries télévisées. La première : « Ballykissangel» suivie d’une autre très célèbre : «Falling for dancer». Nous allons voir que la réussite de Colin Farell au cinéma, il la doit essentiellement au théâtre. Donc s’il réussit à s’imposer au cinéma, c’est le théâtre, un peu par accident, qui en fera une star. Car après les deux séries télévisées déjà citées, il va obtenir sa chance en jouant un rôle dans la pièce « In a little world of our ». C’était une pièce où il jouait seulement un petit rôle d’un jeune garçon malade, atteint d’autisme. Et quand la chance est là où elle vous suit, rien n’y fait. En effet, par un heureux hasard, Kevin Spacey, assistait à la pièce et regarde la super-prestation du jeune artiste Colin Farell. Il est tellement impressionné par les dons et le talent de ce jeune artiste qu’il le recommande au réalisateur d’un film qu’il s’apprête à tourner : « Ordinary decent criminals ». Ce film n’est sorti, du reste qu’en l’an 2000. Entre temps, notre Colin Farell tourna un autre film, le premier que réalise un certain Tim Roth et qui s’intitule : «The war zone ». Tous ces films obtiennent un relatif succès, pas énorme. C’est ainsi que Colin Farell se décide d’aller tenter sa chance aux USA pour participer dans un film « Tiger Land », film réalisé par Joel Schumacher. Le film qui est sorti, en l’an 2000, raconte l’histoire de ces soldats américains envoyés en Louisiane en 1971, pour s’entraîner et pour se préparer aux conditions de combats qu’ils vont devoir affronter au Vietnam. La réussite de Colin Farell dans ce film est énorme puisqu’il va crever l’écran dans le rôle de ce soldat texan qui se rebelle pour éviter d’aller à la guerre. Sa prestation était tellement bonne dans ce film que la « Boston society of film critics » lui décerne le Prix du meilleur acteur. En fait, ça sera le déclic pour le lancement d’une carrière fabuleuse et surtout qu’à partir de ce moment-là, tous les réalisateurs essayent de se l’arracher littéralement. La carrière de Monsieur Colin Farell est donc lancée :… en avant. L’année d’après, c’est-à-dire en 2001, Collin Farell sera pris comme acteur dans le rôle de Jesse James qu’il tournera dans le film : « Américain outl aws » (Hors-la-loi américain). Il s’agit d’un film western tourné aux côtés de célèbres acteurs comme Scott Caan et Ali Larter. Après ce film, il tournera deux autres l’année d’après, en 2002. Le premier s’appelle : « Hart’s war » (Le combat du Lt Hart) où il donne la réplique à un certain Bruce Willis et le second s’intitule : « Minority Report » où il sera en face d’un non moins célèbre parmi les acteurs d’aujourd’hui : Tom Cruise. Dans ces films Colin Farell se confirme comme un acteur de talent et ils lui procurent une grande visibilité importante pour sa carrière. Tous les critiques savent, d’ores et déjà, que la consécration de son statut de super-star n’est en fait qu’une question de temps. Ainsi en 2003, Colin Farell sera la vedette, de pas moins de six films majeurs, dont deux avec le seul réalisateur qu’il connaît bien, Joel Schumacher. Le premier est le film : « The recruit » (Le nouvel agent) où il donne la réplique à un grand de l’écran Al Pacino, dans une histoire d’un drame d’espionnage. Le mois d’après, c’est-à-dire février, il sera la co-vedette d’un film : « Dardevil» avec le célèbre Ben Afflek. C’est une réalisation où il interprète le rôle du méchant de service Bull Seye, Colin, dans ce rôle, était intraitable allant jusqu’à refuser de porter un costume moulant que le personnage revêtait dans Marvel Comics. Poursuivant sur sa lancée, en mars 2003, Collin sera la cible d’un sniper dans le film : « Phone both» (La cabine). Le hasard a voulu que les USA ont vécu le vrai drame de ce sniper qui a semé l’émoi au pays pendant un certain temps et, ce juste après la fin du film, ce qui a retardé sa sortie, Colin n’arrêtera pas puisqu’il va encore donner la réplique à Samuel L. Jakson dans le film «S.W.A.T». Tout de suite après, il sera la vedette dans deux autres films qui sont « Veronica Guerin » suivi d’une autre grande production : « Intermission». Aujourd’hui Colin Farell est à Marrakech depuis un certain temps pour tourner le rôle énorme « d’Alexandre le Grand » film à grand budget réalisé par Oliver Stone et produit par Thomas Schühly, tous deux objets de précédents articles dans la « Lettre de Marrakech ». Colin était à peine connu il y a un ou deux ans et maintenant il est partout. Déjà jeune célèbre, il s’est marié mais a vite divorcé de Amelia Warner en 2001. Les réalisateurs se l’arrachent et lui offrent des rôles qui seraient normalement offerts à des grands talents reconnus comme Ben Afflek, Bruce Willis, Al Pacino, Edward Norton, ou encore Matt Damon. Colin Farell est devenu célèbre et fait la couverture de tous les magazines avec en plus un succès fou aux bras des femmes les plus célèbres de Hollywood. C’est le portrait d’un acteur dont l’ascension est fulgurante, un acteur qui a touché 8 millions de dollars pour le film Swatt et à Marrakech il va toucher bien plus. Colin semble mener sa vie personnelle avec le même rythme effréné que lui impose sa carrière depuis peu, depuis qu’il est célèbre. Après seulement six mois de mariage, il divorce et depuis, bien malin, « il est celui qui pourrait tenir le compte de ses conquêtes féminines », disait un critique du 7ème art. Après une brève relation avec Demi Moore, il aurait conquis le coeur de la célèbre chanteuse Britney Spears et comme le dit un autre critique : « Il est bien possible que l’encre de mon texte ne soit pas encore sèche lorsqu’il aura remplacé la diva pop ». Ici à Marrakech, Colin tourne donc dans la grande réalisation «Alexandre le Grand » qui se passe à Marrakech ou encore vers la vallée de l’Ourika. Un soir, nous étions des gens à dîner à la Palmeraie avec ce jeune phénomène qui était en forme, joyeux et surtout habillé simple en tee-shirt et un tarbouche marocain qui lui donnait l’air d’un jeune berbère blond du Moyen-Atlas. En me parlant, il m’a dit qu’il me « haissait » parce que j’avais la chance de vivre au Maroc et à Marrakech surtout. C’était une manière de dire et d’exprimer ses pensées pour notre pays où il se trouve bien, où il passe de bons moments tout en travaillant son rôle d’Alexandre. Voilà le portrait succinct de ce géant du cinéma à l’âge de 27 ans, un garçon sympathique. La carrière de Colin Farell saura-t-elle résister au choc de son ascension phénoménale ? Je ne sais pas, l’avenir le dira bien, mais parions qu’il tiendra l’affiche bien longtemps.

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