Et comme je ne veux pas croire qu’elles ne changeront jamais et que j’ai horreur du désespoir, alors je continue.
Quelqu’un a dit un jour : «On ne répète pas deux fois la messe pour les sourds». Pour ma part, je ne crois pas avoir affaire à des sourds, mais plutôt à des muets. Des muets sélectifs. Je m’explique.
Ce n’est pas qu’ils ne parlent pas, mais ils ne parlent que quand ça les arrange ou plus exactement quand ils pensent qu’il n’y aucun risque que ça les dérange. De qui je veux parler ? Bien sûr de notre classe politique qui a su depuis longtemps comment tenir sa langue, fût-elle uniquement en bois.
L’exemple le plus parlant, si j’ose dire, c’est le mutisme quasi total dont elle a fait preuve suite aux événements tragiques de Paris. Pourtant nous étions concernés à plus d’un titre. S’il vous plaît, ne me demandez surtout pas pourquoi ils n’ont rien dit parce que je pourrais vous répondre qu’ils ont tout simplement la trouille… qu’on les gronde.
Au fond, ils ont peut-être raison. Ne nous a-t-on pas appris que «la mouche n’entre pas dans une bouche fermée»? Mais quelle mouche m’a piqué pour que je parle de ça aujourd’hui ?!?
A demain