Chroniques

Non, la bêtise humaine n’est pas une fatalité…

© D.R

Si ces salauds continuent de nous embêter comme ça, même les clowns risquent de se convertir en pleureuses. Bien sûr, il ne faut pas qu’on en arrive là. Sinon, ils auront gagné le coup et ce n’est pas du tout normal parce que, comme on le dit et on le répète partout, ils ne sont qu’une petite minorité alors que nous, nous sommes la grande majorité.

Donc, il ne faut pas juste râler, pousser des gueulantes, protester, bref, résister. Non, il faut lutter. Mais lutter ne signifie pas seulement se battre, combattre, donner des coups de poing, des coups de pied, etc. Cela, c’est la manière primaire qui ne sera jamais suffisante pour avoir le dessus sur ce mal, sur ce virus, cette maladie qui est en train de devenir endémique sous nos yeux ébahis et nos cœurs meurtris. 

A ce jeu-là, c’est-à-dire au combat classique, nous partons perdants et cela pour une raison bien simple, c’est que ces gens-là ne vous affrontent jamais face à face, en duel, en hommes quoi… Non, eux, ce sont des lâches qui se pointent à l’improviste, alors que vous êtes tranquilles en train de vaquer à vos occupations normales, de casser la croûte, de prendre un verre avec les potes ou bien juste en train d’écouter de la musique ou même, et c’est déjà arrivé plusieurs fois dans plusieurs coins du monde, en train de prier.

Oui, ils vont jusqu’à aller dans les lieux de prière, les lieux qui servent pour s’adresser à Dieu, le Dieu pour tous, le même Dieu au nom duquel ils mènent leur combat idiot et leur jeu macabre. Je disais donc que dans ce type de bataille, on ne pourra jamais les battre, même si, comme le font certains pays aujourd’hui, on utilise pour cela tous les avions et tous les missiles du monde. Et la raison est simple : on ne tue pas un virus en lui envoyant une bombe dans la gueule. Parce qu’un virus, ça se multiplie parfois indéfiniment avant même de penser à l’attaquer. Et il le fait d’une manière sournoise. Il vous fait croire qu’il est parti, qu’il a disparu et que vous pouvez dormir l’esprit tranquille. Or, au moment où vous avez cru que vous avez eu le dessus, lui est déjà en train de préparer un autre coup et là où vous ne vous attendiez pas.  Et oui, parce qu’il est malin, le salaud. Il n’est pas intelligent, bien au contraire, c’est un imbécile fini, mais il est rusé, fourbe, artificieux. D’ailleurs, je pense que ce dernier adjectif le qualifie le mieux.

En effet, depuis quelque temps, ce virus change régulièrement d’allure et utilise tous les artifices pour ne pas paraître ce qu’il est réellement, à savoir une crapule et un criminel sans âme, sans science et sans conscience, qui tue sans raison, qui tue pour tuer, qui tue par envie, par plaisir, par haine. Alors, maintenant, vous allez me dire, et vous aurez raison, après avoir dit tout cela, je n’ai encore rien dit.  Qu’est-ce que je propose pour combattre contre ce maudit monstre qui s’appelle le terrorisme ? Vous allez peut-être me rigoler au nez, mais la solution à laquelle j’ai toujours pensé et à laquelle je pense encore plus aujourd’hui, c’est… la culture.

Oui, vous avez bien lu : la culture comme antidote à toute la bêtise qui nous envahit et qui veut nous anéantir. Si vous me permettez, je vais essayer de vous expliquer mon raisonnement. Qui sont ces gens qui sèment la terreur partout et qui veulent, disent-il, conquérir toute la planète et mettre tout le monde sur le droit chemin ? Qui sont-ils, d’après vous ? Bon, comme vous ne pouvez pas me répondre, là, tout de suite, je vais le faire à votre place. D’abord, je ne vais parler ni des grands commanditaires qu’on connaît plus ou moins, ni de ceux qui commandent sur le terrain et qui donnent les ordres, tous ceux-là ne sont rien et vont disparaître le jour où ils n’auront plus personne à commander.

Or, ce sont les exécutants qui font le plus gros du bataillon. Ce sont les troupes recrutées ça et là selon des critères bien définis dont, en particulier, le degré de crétinerie et de réceptivité aux idées obscures et obscurantistes. Et là j’arrive là où je voulais arriver à savoir la solution à cette gangrène. Pour moi, même si cela pourrait vous paraître très puéril, si ces marionnettes ont été si faciles à manipuler, c’est parce qu’elles sont très facilement manipulables du fait même, justement, de leur crétinerie et leur réceptivité qui sont, à mon avis, la conséquence d’un ensemble de facteurs dont, les plus importants, l’environnement dans lequel elles vivent, leur marginalisation, et surtout leur inculture.

En effet, ni l’école, ni la famille, ni même les gouvernements n’ont donné jusqu’à maintenant l’importance à la culture au sens le plus général, le plus global et le plus universel du terme. Aujourd’hui, nous n‘avons plus le choix. C’est la culture ou le  chaos. C’est la culture ou la mort. A nous tous et toutes de choisir.

En attendant, je nous souhaite à nous toutes et à nous tous une vie pleine de bonheur, de paix et de sérénité, et bien sûr un bon week-end. Quant aux autres…
Un dernier mot sous forme de devinette pour rigoler quand même un peu: si jamais il ne pleut pas assez, qu’est-ce qui servira encore de parapluie ?

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