Chroniques

Point de vue : 20 ans… avec leurs mots à eux !

© D.R

Les témoignages «d’experts», de journalistes, d’artistes, de personnalités diverses sont sollicités pour ce bilan d’étape et tous sont dignes d’intérêt et nous donnent un éclairage particulier. Personnellement j’ai choisi de parler d’un sujet peu traité, celui de la jeunesse, et de donner la possibilité de s’exprimer à des jeunes concernés, car impliqués.

Reda Khadfy a 20 ans, Il est né en août 1999, étudiant – engagé dans le mouvement associatif et volontairement positif – il n’a connu que le règne de SM Mohammed VI. Il fait partie des jeunes à qui j’ai demandé de parler de ces 20 ans écoulés, avec leurs mots à eux. Vous pourrez lire son témoignage ici et sur Facebook où une page intitulée « 20 ans…avec nos mots à nous » vous permettra d’avoir un point de vue différent et pluriel sur cette période.

Comme tous les jeunes de sa génération, ce n’est que lorsqu’il écoute certaines discussions, lorsqu’il lit certaines publications que Reda peut mesurer – à leur juste valeur – les avancées que connaît notre pays.

Pour lui, pour eux, rencontrer un wali, se confronter sans crainte à un caïd, manifester, dénoncer, se poser en interlocuteur lors d’une discussion, faire valoir son point de vue, organiser manifestations, événements, activités culturelles, sociales, humanitaires… sont choses naturelles – et c’est ce qu’elles sont en fait – mais il leur suffit de dialoguer avec leurs parents, leurs frères aînés, pour qu’ils se rendent compte à quel point ce sont des avancées, à quel point cela représente un changement.

Pendant longtemps au Maroc sous prétexte de parler «de la jeunesse» nous avons parlé «à la place de la jeunesse», or depuis le début du règne de SM Mohammed VI, elle s’exprime elle-même et est devenue un acteur à part entière : les jeunes s’engagent, se prennent en main et les «coups de pouce» du Roi pour la nouvelle scène musicale marocaine, pour le cinéma, pour la naissance d’une véritable pépinière d’associations de jeunes dans les quartiers ont été essentiels.

Je connais bien nos jeunes pour m’y consacrer depuis des années, ils sont avides de dignité, de reconnaissance, de justice sociale mais c’est en retroussant leurs manches qu’ils les recherchent : leur ambition est de contribuer au progrès du Maroc.

Et là est l’un des principaux acquis de ces 20 années: SM le Roi «a allumé les lumières, ouvert les portes et les fenêtres, pour toute la génération actuelle».

Il leur a donné l’envie d’oser, l’envie d’avoir envie !

Oh rien n’est facile et dans telle ou telle commune un caïd peut être un obstacle infranchissable, dans telle ou telle grande ville le conseil d’élus peut «décider de ne rien décider» et notamment dans des domaines tels que la jeunesse, la culture, le sport, l’associatif… qui n’entrent même pas dans leurs préoccupations…

Au quotidien la jeunesse est confrontée au mépris, au désintérêt, à l’exclusion pourtant le lien entre eux et le Roi est ce qui leur permet de dépasser nombre de blocages : cela a été le cas pour les terrains de sport de proximité «payants» où il a fallu que ce soit Sa Majesté le Roi qui mette le holà !

De l’ado sportif au militant associatif, de l’étudiant au jeune artiste, du branché NTIC au blogueur, du bénévole humanitaire au «grand-frère» dispensant des heures de soutien scolaire… toute une génération se bat, se débat pour s’en sortir et tirer notre Pays vers le haut, hélas en face d’eux trop souvent seule une inertie suicidaire leur répond : centres culturels délaissés, espaces sociaux «mal opérants», Maisons de Jeunes ringardes, obsolètes et ne correspondant ni aux envies ni aux besoins des générations actuelles, bien sûr SM le Roi a trouvé l’outil idoine pour répondre à ces attentes l’INDH -projet de règne- mais là aussi l’application concrète, la concrétisation sur le terrain souffrent du manque d’action de ceux qui devraient en avoir la charge…

Il est urgent que les nouvelles générations, que les acteurs associatifs et culturels de terrain soient associés aux réflexions, aux propositions, aux décisions qui sont prises en leur direction. Qui mieux qu’un jeune est à même de savoir ce qu’attend un autre jeune, qui mieux qu’un jeune sait parler à un autre jeune, ces jeunes de 20 ans sont le fruit des premières vingt années de règne de SM Mohammed VI, aidons-les à être acteurs des 20 années qui viennent.

A travers leurs mots, écoutez les :

– Réda Khadfy : 20 ans

Que ce soit dans notre quotidien ou dans des domaines plus vastes,  le changement s’est fait ressentir partout: l’exemple que je peux en  donner personnellement est que, étant enfant, je jouais souvent à divers jeux vidéos, et souvent j’étais amené à choisir ma nationalité à travers une liste regroupant plusieurs pays, j’avais beau chercher, je ne trouvais point le mien.

Or dorénavant cela est devenu possible.

Croyez-moi pour un jeune, cela n’est pas anecdotique…/…

– Samy Benlahcen : 27 ans

La consolidation des ponts préexistants entre la France et le Maroc a fait du binational que je suis un citoyen parfaitement intégré et assimilé à ses deux pays. Ce qui dans mon esprit d’enfant était avant tout mon lieu de vacances est devenu dorénavant ma maison, un second foyer dans lequel je me sens épanoui et heureux, et que ma curiosité poussera, quelques années plus tard, à explorer de Tanger à Dakhla…/…

– Aya Marrakchi : 17 ans

20 ans ça semble peu, et pourtant c’est plus que mon âge.

20 ans de progrès, 20 ans de règne d’un Roi à l’écoute.

Vingt années où les droits de la femme ont évolué et les libertés progressé…

– Otmane Mazzine : 23 ans

Un regard vers le passé, un regard sur le présent, un regard vers l’avenir : nous voulons vivre ensemble dans un Royaume de paix, de tolérance, d’ouverture, de fraternité et de respect mutuel, de progrès et de prospérité.

Le rêve de tout jeune ? Bien sûr mais personnellement j’ai choisi de passer du rêve aux actes, en m’engageant dans le mouvement associatif : rêver c’est bien, agir pour concrétiser ses rêves c’est mieux !

«Dieu, Patrie, Roi».

– Achraf Tamlakoutan : 25 ans

Nous voyons une jeunesse encore marginalisée, démotivée, déboussolée… C’est un tableau noir que je dresse, mais il reflète la réalité de notre Maroc aujourd’hui et de l’enjeu qui se pose à nous. Comment pouvons-nous imaginer le futur d’un pays sans sa jeunesse ?

J’ai eu du mal à poser cette question… mais j’aurais aimé l’annoncer chaque matin dans les journaux, dans la radio et sur tous les réseaux sociaux pour réveiller ces représentants du peuple au Parlement afin de leur dire : «Ooooooooooh… Nous sommes là… on existe !». 

Sa Majesté à lui seul ne peut pas tout.

C’est à nous en tant que force vive, c’est aux décideurs qui profitent des conditions favorables de ce pays, c’est à ce ministre de la jeunesse dont je ne connais même pas le nom – pas par ignorance, mais parce que je ne l’ai jamais vu présent sur le terrain… de nous mobiliser – en urgence – pour le bien de notre pays. 

– Hajar Regragui : 20 ans

De ces vingt ans de progrès, Mon Maroc est en effet sorti plus fort dans le monde  et plus attrayant  pour une jeunesse qui veut de plus en plus œuvrer pour son rayonnement. 

Puissions-nous grâce à Dieu et grâce à vous et à nous multiplier culture et éducation accessibles à tous, berceau prestigieux dans lequel naîtront  des générations solidaires, encore plus lucides et soucieuses des intérêts de leur beau pays.

– Youssef Mousyaid : 19 ans

Il reste encore du chemin à parcourir, c’est pour cela que mon vœu le plus cher adressé  à SM le Roi est de voir les domaines qui souffrent en ce moment tels l’éducation et la santé devenir enfin performants , et je promets en mon nom et en celui de tous mes camarades de Génération d’aider de mon mieux pour que ce rêve devienne réalité.

– Fatima  Zahr Smir : 23 ans

Enfin, je veux dire que le Maroc a vraiment évolué sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, ne serait ce qu’au niveau de l’infrastructure, chantiers, hôtels, gares, implantation des entreprises…

Notre pays est vraiment en voie de développement, il faut juste maintenir le rythme, veiller au respect des droits de l’Homme dans les différents secteurs, revoir la politique de rémunération et surtout cultiver le peuple.

– Mounir Aznail : 33 ans

En ce jour spécial, en ces vingt ans de mémoire, nous nous réjouissons de notre union autour d’une allégeance profondément enracinée dans l’histoire, liant un peuple majestueux à une famille souveraine.

Vingt ans de gloire et de moments de doutes, de détresse, de pressions et de risques qui ont menacé notre pays.

Nous sommes parvenus avec ce Roi que nous estimons, que nous aimons et qui nous inspire une grande confiance depuis bientôt vingt ans, à signer d’importantes conventions et à vivre des moments stratégiques, nous sommes devenus une force majeure dans bien des aspects.

Des programmes d’éducation, de grandes conventions économiques et financières, l’équité et la réconciliation, la nouvelle Constitution, les initiatives de développement, le retour à l’Union africaine, et j’en passe.

Des décisions inestimable que nous nous remémorons tous en tant que Marocains, tout au long de ces 20 ans…

Nous ne pouvons qu’espérer pour notre Maroc – qui n’a connu que des exploits marquants – de continuer sur cette voie que nous avons choisie avec volonté et conviction, et qui ne peut qu’accroître notre foi en ce pays, tout en combattant toutes ces voix empoisonnées qui cherchent a nuire aux acquis et à les contester.

Nos souhaits pour ce grand Maroc qui continuera de nous surprendre, grâce à l’énergie positive et constructive que dégagent sa jeunesse et Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

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