Chroniques

Point de vue : Les «petits attilas»…

© D.R

Est-ce l’époque qui veut cela ? Calomnier, salir, mentir, avilir … sont devenus la règle pour tenter de discréditer Hommes et actions de valeur.
On s’attaque à tout CE qui fait sens, à tous CEUX qui agissent, qui œuvrent positivement et l’on glorifie les «Attilas», ceux derrière qui l’herbe ne repousse plus. Des exemples ? Celui d’un homme qui n’a rien à prouver, qui a consacré 50 ans de sa vie à de grandes causes, André Azoulay qui se voit pris pour cible par un obscur individu, qui sans vergogne se permet d’écrire tout et n’importe quoi ! Que cela n’atteigne surtout pas le militant qu’est André Azoulay car la preuve de sa probité et de son engagement c’est dans le respect et l’admiration que lui vouent les jeunes Marocains qu’il peut la puiser. Mais que chacun y trouve enseignement à tirer, car à force de rester silencieux, à force de ne pas réagir c’est tout ce que notre pays compte d’hommes et de femmes de valeur qui se trouvera ainsi livré aux écumeurs.
Il est de bon ton de tout démolir, tout amoindrir, toute initiative positive est attaquée, diffamée par cette minorité d’Attilas à l’abri derrière leurs écrans et bien loin du terrain où se forgent les Hommes de conviction. Il est facile par la rumeur, la critique gratuite, la désinformation de chercher à nuire, mais plus personne n’est dupe de ces Attilas d’opérette qui ont des figures différentes mais un seul visage, celui de la haine. Ils ont un autre dénominateur commun ces écumeurs, celui de ne jamais rien faire de concret, ne jamais se frotter aux réalités du quotidien de nos compatriotes : que connaissent-ils des «ouled chaab» derrière qui ils se cachent et utilisent en boucliers ? Que savent-ils des habitants de douar Akreuch, du jeune cireur de la rue, des «petits métiers» du Marché de Gros, de Brahim l’orphelin de Sidi Bernoussi en passe d’obtenir son Master ou de Reda, le jeune sportif de la Medina de Casa qui se consacre aux plus jeunes ? Rien, ils n’en savent rien !
Pendant qu’ils déblatèrent, d’autres organisent une initiative 100%  associative, le Café Politis –qui en est à sa 10 ème édition– qui réussit le tour de force de réunir le 23 février Marocains Musulmans et Juifs, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes de toute condition et de toutes générations, des intervenants tels Mouna Hachim et Amine Sbihi, ministre de la culture, les artistes de Stoon Zoo et autres jeunes , pour parler durant 3 heures de «Qu’est ce qu’être Marocain?» dans un climat de sérénité et de vérité impressionnant et où tout se dit en totale liberté. Salué par tous les participants, par de grandes figures, ce débat devient la cible des Attilas qui hurlent contre cet exercice de démocratie participative, dont ils aimeraient pourtant se faire passer pour les chantres !
Qu’ils ironisent donc, qu’ils tentent donc de rabaisser, le bon sens et la conscience de nos jeunes sauront toujours faire le tri entre les hommes de bonne volonté, les actions qui ont pour but de les élever et ceux dont l’écume n’atteint même pas le rivage. Notre herbe repoussera plus verte encore, n’en déplaise aux Attilas à la petite semaine !

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