Chroniques

Post-scriptum : Entre terre, mer et ciel : Benslimane !

© D.R

L’axe littoral entre Casablanca et Rabat est une véritable mine de villes aux noms qui résonnent harmonieusement dans les esprits : Mohammédia, Bouznika, Skhirat, Témara… Or il est «une perle», qui, si l’on s’aventure un peu à l’intérieur des terres, brille d’un éclat particulier : Benslimane !
Au cœur de terres riches, aux superbes couleurs en cet automne pluvieux, à quelques encablures  de la mer et dotée d’un climat très particulier, Benslimane fête cette année ses 100 ans.
J’ai  eu envie de vous écrire ces lignes, après une visite faite sur place la  semaine dernière à l’occasion de la préparation d’un événement- qui fera parler de lui dans quelques mois- un festival.
L’identité de celui-ci est d’ailleurs toute trouvée, et porteuse, puisque la thématique en sera l’environnement. Environnement privilégié et préservé à Benslimane mais source de tous les enjeux et tous les défis au niveau mondial. En découvrant plus profondément cette petite ville, j’ai pensé à nombre de bourgades dans notre pays, recélant bien des atouts mais en attente de «décollage»… Pour prendre son essor, le potentiel matériel, les richesses naturelles sont indispensables mais les talents humains sont tout autant nécessaires. Aujourd’hui, des noms émergent et sortent de la torpeur : Azemmour, El Jadida, Tétouan… ! Benslimane a tout ce qu’il faut pour devenir un superbe pôle d’attractions, une petite équipe d’hommes et de femmes, attachés à la ville, font corps autour d’un véritable homme-orchestre, en l’occurrence le gouverneur de Benslimane, Si Fettah. Modeste, bourré d’énergie, compétent… il sait mettre en synergie divers talents, et visiblement cela marche car le triangle «Benslimane-Bouznika-Mansouria» a tous les atouts pour devenir un triangle d’or. Comme bien des villes du Royaume, pour rayonner nationalement, voire internationalement, Benslimane doit pouvoir compter sur sa diaspora, à l’image de Jean-Marie Santander- à la tête d’une holding internationale- natif de la ville, qui aujourd’hui revient contribuer à son essor.
Reste à mobiliser le mouvement associatif local et plus largement la population : le festival est en l’occurrence une occasion idéale. Divers exemples à travers le Royaume (Essaouira, Fès…) montrent que deux conditions sont indispensables à la réussite d’un tel projet : une identité forte et «identifiable» et le fait que la population se l’approprie pour le faire sien. Entre terre, mer et ciel… nul doute que les éléments sont réunis ; rendez-vous dans quelques mois pour répondre à l’appel des Slimanis.

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