Chroniques

Tarik, Khadija, Rachid, Najwa, Mehdi, Amine… la relève !

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Essaouira sur la liste USFP, Khadija Idrissi Janati est candidate à Casa sur la liste RNI, Mehdi Bensaid sur la liste PAM à Rabat, Rachid Elfakir – le plus jeune de tous les candidats- se présente sur la liste PND à Casa, Amine K Akesbi à Rabat sur la liste FGD… d’autres encore tels Najwa Koukous, Anouar Zyne, Mounir Aznail, Mehdi El Bayad… représentent – chacun dans leur ville – le renouveau de la classe politique. Ces élections, de par les nouvelles compétences y afférant, revêtent une importance primordiale. Elles ont pour première conséquence un chiffre record d’inscrits sur les listes électorales et un nombre élevé de candidatures jeunes et de candidatures féminines… une chance de renouveler, rajeunir et assainir la classe politique.

Je voudrais prendre le cas d’Essaouira -ville que je connais bien, comme exemple de ce que la jeune génération politique peut réussir. Tarik illustre à merveille cette jeunesse qui, passée par le mouvement associatif, s’engage à présent en politique. Souiri de naissance, militant associatif de longue date, il est aujourd’hui président de l’association Essaouira Mogador, il connaît chaque recoin de sa ville, les besoins de la population, les attentes de la jeunesse et – engagé dans le social, la culture, le sport – il connaît parfaitement les chances d’Essaouira, mais hélas aussi tous les problèmes laissés en suspens.

A l’image de tous ces jeunes qui se présentent aux élections communales, il est un homme de terrain, au contact avec ses concitoyens tout au long de l’année, et tout comme Mehdi, Anouar, Khadija, Rachid ou Najwa… il est un homme des réseaux sociaux, ce qui leur donne une vision de notre époque, que les vieux routards de la politique n’ont pas, eux qui n’apparaissent qu’au moment des élections .

Tarik a basé sa campagne sur le réalisme et l’espoir : Essaouira possède de très nombreux atouts mais il est plus qu’urgent d’y retisser du lien social, de redonner du sens au «vivre-ensemble», de lutter contre l’exclusion qui pousse tant de jeunes au désœuvrement (et pas en distribuant des billets de 200 dirhams), de redonner du crédit au mouvement associatif en cessant de l’instrumentaliser, d’avoir enfin une politique qui donnera aux talents artistiques, sportifs la possibilité d’émerger.

Tel est le triple défi qui se pose à Tarik et à tous ces jeunes et ces femmes qui se présentent à nos suffrages : rénover en profondeur la classe politique, restaurer la confiance et réussir à instaurer une nouvelle gouvernance de nos villes. Les paroles de SM le Roi le disent avec force : «Si nombre de citoyens ne s’intéressent pas beaucoup aux élections, et s’ils n’y participent pas, c’est parce que certains élus ne remplissent pas leur devoir comme il se doit… Aux citoyens, Je dis ceci : le vote est un droit et un devoir national. C’est une lourde charge qu’il vous incombe d’assumer. C’est un moyen que vous détenez entre les mains pour modifier la méthode de gestion quotidienne de vos affaires, ou de maintenir et consacrer la situation déjà en place, bonne ou mauvaise».

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