Chroniques

Transmission : Abécédaire subjectif

© D.R

A comme Allali, loin des clichés qui lui collent à la peau, Allali est un homme de coeur, véritable «idole des jeunes». B comme Bladi, «Matquich Bladi»-sans commentaires. C comme Casablanca, ville meurtrie mais ville debout! D comme dénigrement , sport national qui se pratique de préférence dans les salons ou par portable. E comme émission, notamment «Bande à part» qui nous manque… F comme folklore, celui qui consiste à récupérer le désir d’engagement des jeunes à des fins politiciennes ou pour un simple effet de mode. G comme Guens… les jeunes comprendront. H comme harragas, pauvres gosses victimes du désespoir et de l’illusion. I comme «Initiative Culturelle», premier club de jeunes créé à la faculté de Droit de Mohammédia, suivi du «Club Oxy-jeunes» à la faculté de Droit de Aïn Chock. J comme jeunesse : plurielle, inventive, talentueuse, volontaire, elle se mobilise pour prendre en mains son destin. K comme kamikazes. Ne pas oublier, pour que cela ne se reproduise jamais plus. L comme Lemcharqui : grande actrice, femme de coeur, Naïma vient d’être nommée par SM le Roi, membre du CSA. M comme Maillage, bien sûr, des centaines de jeunes qui oeuvrent au quotidien par, pour et avec les jeunes des quartiers défavorisés. N comme Narjis, journaliste convaincue et convaincante. Narjis Rerhaye nous fait aimer l’info. O comme ordures, celles qui jonchent nos rues, nos trottoirs, nos plages… à dégager. P comme pateras, à rayer du vocabulaire et de la réalité. Q comme quartiers populaires. Il y a tant à y faire et à découvrir. R comme Ratib, jeune chef d’entreprise aussi discret que généreux, Abdelmoulah Ratib est le bienfaiteur de bien des orphelinats et associations de jeunes. S comme Samira Sitaïl : image de la jeune Marocaine de l’étranger rentrée au pays, elle surmonte avec un cran rare les coups durs du destin. T comme talents. Ils peuplent nos quartiers, jeunes musiciens, jeunes peintres, jeunes sportifs… et sont à la recherche de lieux où répéter, s’entraîner, pratiquer leur art. U comme Union, celle qui devrait prévaloir pour élaborer une «politique de la ville» digne de ce nom et digne de notre pays. V comme victimes. Celles du 16 mai, pour qu’elles restent dans nos coeurs et nos mémoires. W comme wali. Notamment Si M’hamed Dryef et Si Hassan Amrani, qui -chacun dans son style- ont su saisir la question de la jeunesse à bras-le-corps, à Casablanca et à Rabat. X comme xénophobie, intolérance, racisme… autant de maux qui malheureusement n’ont pas de frontière. Une loi pour les combattre serait la bienvenue. Y comme y’en a marre : de l’auto-flagellation, du négativisme, du pessimisme, des éternels mécontents, des «y’a qu’a» et des «faut qu’on». Retroussons. nous les manches et bossons. Z comme zéro. Seule note à attribuer aux conditions dans lesquelles les enfants de «Akreuch» sont scolarisés. Un véritable crève-coeur !

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