Et bien, si cette histoire n’était qu’une vanne imaginaire, celle que je vais vous raconter, elle, est bien réelle. Plusieurs établissements scolaires dont la construction a été financée normalement par notre ministère de l’éducation nationale, n’ont jamais vu le jour pour la simple et malhonnête raison que tout le fric dédié à leur édification a été détourné par leurs maîtres d’ouvrage.
Et on n’a que du beau monde : ça va de l’ex-directrice de l’académie jusqu’au responsable du bureau d’études, en passant par l’ex-délégué de l’E.N., le chef de division des constructions, le chef de division du budget, l’entrepreneur et, bien sûr, l’architecte très heureux de toucher plein de sous sans réaliser le moindre dessin. C’est vraiment ce qu’on appelle «un bon plan».
Cette affaire a eu lieu dans la ville prestigieuse et pieuse de Salé, mais, je dois le préciser, en 2011. Au fait, qu’est-ce qui est plus «hram» : le détournement de deniers publics ou la vente publique de spiritueux ?
A demain