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Abdelkader Melehi expose à Tanger

© D.R

Un événement qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat liant l’Institut français à douze galeries de la ville

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Le public est invité à découvrir l’univers de l’artiste que ce dernier essaie de décrire avec ses peintures des membres humains fragmentés, en particulier des jambes entremêlées dans le vide.

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Abdelkader Melehi présente jusqu’au 20 mai ses œuvres à la galerie Dar D’art à Tanger. Cette exposition individuelle s’inscrit dans le cadre de la première édition du «Parcours des arts de Tanger», donnant l’occasion à plus d’une quinzaine d’artistes, originaires du Maroc, de France et d’Italie, d’exposer dans les différents lieux d’art contemporain de la ville du détroit. «Cette initiative, lancée lors de l’ouverture officielle de la 22ème édition du Printemps du livre et des arts et grâce à un partenariat liant l’Institut français à douze galeries de la ville, est l’occasion pour moi de faire découvrir mes toiles au public et mes amis tangérois, qui n’arrêtaient pas de m’encourager, ces derniers temps, à exposer à Tanger», souligne l’artiste-peintre.

Ayant exposé plusieurs fois en Europe et au Maroc (dont une seule exposition individuelle et deux autres collectives organisées à Tanger), l’artiste zaïlachi, qui vit et travaille depuis 2007 dans la ville du détroit, fait découvrir, à cette occasion, une variété de ses nouvelles toiles autour du thème «Transcendance», qui est le fruit d’un travail de quatre mois. Abdelkader Melehi reste fidèle à ses sujets favoris de l’histoire de l’humanité depuis la nuit des temps, la migration,… Le public est invité à découvrir l’univers de l’artiste que ce dernier essaie de décrire avec ses peintures des membres humains fragmentés, en particulier des jambes entremêlées dans le vide. Il en résulte une sorte de chorégraphie aux rythmes provoqués par le mouvement de ces jambes. «J’aime la symbolique du mouvement avec les jambes, mais il m’arrive aussi de montrer par des masques les expressions de visages», dit-il, faisant remarquer pour la danse et la percussion qu’il aime jouer lui inspirent beaucoup dans la réalisation de ses tableaux. 

Abdelkader Melehi a choisi pour ces fragments de membres humains de préparer ses couleurs avec des pigments, auxquels il a rajouté du henné. Ce qui permet d’obtenir «les teintes terres et le bleu que j’aime», confie l’artiste. 

Né en 1966 à Asilah, Abdelkader Melehi a réussi à développer sa vocation grâce à ses études à l’école des beaux-arts de Tétouan et puis à l’étranger. Il dit être chanceux d’avoir bénéficié pendant son enfance des ateliers d’art pour enfants, animés à cette époque par de grands artistes marocains et étrangers, mais aussi d’appartenir à une famille connue pour son penchant pour les œuvres d’art et dont le frère aîné n’est autre que le célèbre peintre Mohammed Melehi.

Il est à noter que Le Parcours des arts de Tanger, dont les travaux prennent fin le 22 mai à la Medina art gallery, réunit une quinzaine d’artistes (dont Mahi Binebine, Abdelkrim Ouazzani, Saâd Ben Cheffaj, Abdelkader Melehi, Carol Jarry, Noureddine Lahrech, Mhammed Cherifi et Pascal Sautelet) autour de «La Rencontre», thème principal du précédent Printemps du livre et des arts de Tanger.

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