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Abderrahmane Rahoule: «J’ai évolué en un demi-siècle d’expériences diverses»

© D.R

Entretien avec Abderrahmane Rahoule, artiste plasticien et directeur de l’école supérieure des beaux-arts de Casablanca

ALM : Vous êtes très présent sur la scène artistique mais toujours avec discrétion. Parlez-nous de vos récentes expositions…

Abderrahmane Rahoule : En ce qui concerne mes expositions, la dernière en date a eu lieu en décembre 2015 à la Galerie Al Mazar à Marrakech et j’ai aussi participé en 2015 à des expositions collectives au Sénégal et en Chine. Et, événement marquant, en 2014 j’ai participé, à travers mes œuvres, à l’inauguration du grand Musée d’art contemporain Mohammed VI de Rabat.

Vous exposez actuellement à Casablanca. Quel est votre message?

Pour mon exposition actuelle à la Villa des arts, il s’agit d’une rétrospective où j’ai présenté mes œuvres des années 60 à nos jours. On voit ainsi quelques étapes de mon parcours, en peinture, céramique et sculpture.

Justement, comment s’est faite votre évolution artistique?

Mon évolution artistique s’est faite au cours d’un demi-siècle d’expériences diverses, de voyages à travers le monde, de participations à des symposiums et des biennales internationales aux Etats-Unis, au Qatar, en Egypte, au Canada, en France, Koweït, Iran, etc.

En plus d’être artiste, vous portez la casquette de directeur de l’Ecole supérieure des beaux-arts de Casablanca. Comment l’ESBAC a-t-elle changé sous votre direction?

Avant l’arrivée de Feu Farid Belkahia en 1962 à la tête de l’Ecole supérieure des beaux-Arts, il y avait une trentaine d’élèves dont 70% étaient étrangers et les enseignants étaient tous des étrangers. Belkahia a fait appel à des artistes marocains qui ont remplacé les enseignants étrangers et peu à peu le nombre d’élèves marocains est devenu de plus en plus important jusqu’à ce jour où nous avons 130 élèves au Bd Rachidi et une annexe de l’école à Ben Msick avec 30 élèves. De plus, les matières enseignées ont évolué avec les technologies modernes comme l’infographie, la 3D, l’architecture d’intérieur, le design d’objet et les arts graphiques. Ainsi, depuis 2004, avec le soutien du président de la commune de la ville de Casablanca, j’ai commencé par ouvrir l’école sur l’extérieur en organisant des manifestations artistiques et culturelles pour permettre aux élèves d’avoir des contacts diversifiés qui leur donnent accès à des stages de pré-embauche. J’ai aussi permis la création de plusieurs ateliers ainsi que l’annexe à Ben Msick pour répondre au nombre croissant des élèves inscrits. Enfin, vous noterez que la situation des enseignants s’est nettement améliorée.

Où en êtes-vous avec l’équivalence des diplômes de cette école ?

S’agissant de l’équivalence des diplômes, tout ce que je peux vous dire, c’est que actuellement, des négociations sont en cours avec le ministère concerné.

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