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«Ajammar» : Des recherches d’art sur l’île de Sidi Abderrahmane

© D.R

Il réunit plusieurs artistes de générations, parcours, origines et formations différents

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C’est un projet d’art et de recherche collectif qui ouvre un espace de réflexion et d’expression autour de ce lieu réputé pour être le temple des voyants, guérisseurs et sorciers.

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Des artistes marocains, internationaux confirmés et émergents dévoilent leurs recherches d’art autour de l’île de Sidi Abderrahmane au Musée d’Abderrahman Slaoui à Casablanca. Cette exposition qui se déroule jusqu’au 28 février s’inscrit dans le cadre du programme «Ajammar». C’est un projet d’art et de recherche collectif qui ouvre un espace de réflexion et d’expression autour de ce lieu réputé pour être le temple des voyants, guérisseurs et sorciers. «Ce projet associe plusieurs artistes pour une multiplicité de points de vue sur les mystères de ce lieu : ses pratiques, ses légendes, ses habitants, son architecture… De générations, parcours, origines et formations différents», explique à ce sujet Kenza Amrouk, commissaire de cette exposition qui constitue une première restitution.

Elle propose un parcours et un éclairage scientifique sur Sidi Abderrahmane et sur la structure psychique et sociologique des cultes des saints en général. Dans ce sens, l’exposition donne à voir en premier lieu l’artiste photographe et vidéaste Ymane Fakhir. Celle-ci explore les mutations de la société contemporaine marocaine. Ses œuvres sont régulièrement présentées dans des expositions à travers le monde. On retrouve également l’artiste Mohssin Harraki. Ce lauréat de l’Institut national des beaux-arts de Tétouan interroge notre relation à l’histoire et ses corrélations avec l’écrit et le pouvoir.

Le public découvrira également Caroline Trucco. Celle-ci développe une démarche artistique protéiforme questionnant les notions d’exotisme, d’ailleurs et de l’Autre pour une décolonisation du regard. Sans oublier Khalil El Gherib. Celui-ci développe des pratiques pluridisciplinaires cultivant une même fascination pour les rituels, le sacré et les systèmes de croyances. Par ailleurs, le Musée de la Fondation Abderrahman Slaoui présentera dans un second temps l’exposition finale.

Elle dévoilera une partie intégrante d’un projet curatorial transdisciplinaire qui inclura un cycle d’études, un espace d’échanges et de rencontres à la croisée de l’art contemporain, de l’anthropologie, de l’histoire et de la sociologie en questionnant comment, à travers différentes cultures qui font notre monde, certaines pratiques et croyances se rejoignent. «Ce projet intègrera dans sa programmation la collaboration d’un certain nombre de chercheurs et d’experts, l’occasion de mener un débat original sur l’évolution des sociétés arabes face aux croyances traditionnelles», indiquent les organisateurs. Il faut dire que le projet «Ajammar» constitue un point de départ pour traiter des formes de rituels et de croyances au-delà de Casablanca et de la culture marocaine, pour les replacer dans un contexte universel.

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