Culture

Ali Mejboud : «Mon film est basé sur une histoire vraie»

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ALM : Vous avez réalisé plusieurs courts-métrages avant de vous lancer dans «La vague blanche», votre premier long-métrage. De quoi parlez-vous dans ce film ?
Ali Mejboud : En effet, c’est mon premier film. J’avais écrit le scénario, il y a longtemps, puis proposé à la société Ali’n production. Ainsi  produit par cette dernière, le film a été tourné, il y a plus de deux ans à Agadir avec une équipe locale. Le film «La vague blanche» est basé sur une histoire vraie. Il raconte les péripéties de deux hommes, Mustapha Adib, tout juste sorti de prison après y avoir purgé une peine de 5 ans pour trafic de stupéfiants, et Nasser Bennis, fils d’une famille bourgeoise; dont les destins se trouvent liés lorsqu’ils découvrent, en pleine nuit, un ballot de cocaïne rejeté par la mer. Le ballot contient plusieurs dizaines de kilos de cocaïne et ils décident de s’associer pour le revendre. Mustapha met à contribution ses anciennes relations et Nasser, son appartement et sa voiture. Ce qui se présentait comme simple et sans danger, se révèlera périlleux pour les deux hommes.

Y-a t-il un message particulier que vous avez souhaité transmettre à travers ce film ? 
Je n’ai pas envie de dire qu’il y a un message dans ce film. Je parle dans «La vague blanche» de la société marocaine telle que je la perçois. C’est un film grand public qui est très simple. Il n’a pas la prétention d’être un film d’auteur. J’ai voulu aller à l’essentiel en racontant une histoire d’une façon linéaire. Je me suis par ailleurs amusé, vu que c’est mon premier long-métrage, en faisant des clins d’œil aux nombreux films qui ont bercé mon enfance. J’ai essayé de faire un film urbain en m’inspirant du genre «Western spaghetti».  J’espère qu’il va plaire au public et que Mohamed Qatib et Aissam Bouali, les deux principaux acteurs auront du succès.

Pouvez-vous nous parler de vos précédentes réalisations ?
J’ai eu une formation à l’Ecole supérieure des Etudes cinématographiques en france. J’ai voyagé un peu partout pour la réalisation de courts-métrages tels que «Dollaround» en 1999, «Escapade» en 2002, «Psycho» en 2003, «Papillon» et «OEil de verre» en 2004. Ma passion pour l’écriture m’a conduit à écrire des scénarios pour diverses séries télévisées marocaines. J’ai également réalisé une série de douze épisodes pour le compte de la SNRT diffusée chaque vendredi. Cette série se nomme «une heure en enfer».
Quels sont les festivals auxquels le film a participé ?
Ce film a eu du succès dans de nombreux festivals internationaux, notamment  le Festival international du film du Caire, le Fespaco à Ouagadougou et le Festival de Los Angeles entre autres. J’espère qu’il aura aussi du succès au Maroc et que le public lui donnera sa chance.

Êtes-vous satisfait de votre premier film ? Et quelles  sont vos ambitions par rapport à vos prochaines réalisations ?
Ce film a été tourné, il y a plus de deux ans. J’ai forcément évolué depuis. Mon ambition est de faire des films qui parlent de la société marocaine de manière encore plus précise. J’aimerais arriver à forger mon propre style et marqué ainsi mon empreinte sur la scène cinématographique nationale entre autres.

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