Culture

Amina Bedraoui Idrissi, une «vogueuse» qui embarque ses pairs dans son navire artistique

© D.R

L’artiste-peintre vient de participer au Festival international Ibn Battouta

Le 2ème Festival international Ibn Battouta, organisé récemment à Tanger, était l’occasion pour des artistes-peintres de dévoiler leurs œuvres. Chacun a nourri un sentiment en y prenant part. C’est le cas d’Amina Bedraoui Idrissi qui a exprimé sa passion pour le voyage à travers ses œuvres exposées lors de cette manifestation. «A travers ce festival, j’ai dévoilé la navigatrice qui sommeille en moi», révèle-t-elle.

En prenant part à cette manifestation, cette artiste-peintre voulait faire rêver le visiteur au moment de la contemplation de ses toiles meublées de femmes voyageuses dans l’âme.  Qualifiant Ibn Battuta de «Grand homme», elle prend appui sur le credo de ce voyageur qui disait que Tanger est une ville tellement belle et qu’elle est le grain de beauté de la surface de la terre. «Ce festival m’a honorée. C’est la vraie valeur ajoutée. Il m’a d’ailleurs permis de faire valoir mon savoir artistique internationalement dans l’esprit du partage, de l’amour et de la tolérance et de m’ouvrir sur d’autres horizons pour l’avenir au cas où je veux parcourir le monde par mes œuvres en suivant les pas d’Ibn Battouta», enchaîne-t-elle à propos de cette participation au festival.

Concernant le recours au corps féminin, Amina Bedraoui Idrissi indique que son pinceau militera toujours pour le bien-être de cette belle créature. Lors du festival, les toiles de cette artiste-peintre sont, selon ses dires, garnies de silhouettes qui tournent le dos à la société en regardant l’horizon tout en cherchant une lueur d’espoir car la femme sait qu’elle a encore du chemin à parcourir dans tous les domaines. «Je ne vise pas seulement la femme marocaine, mais toutes les femmes du monde sans oublier bien sûr l’Occidentale qui souffre, à son tour, du machisme et de l’harcèlement», explicite l’artiste.

Pour concevoir ses œuvres, Amina Bedraoui Idrissi s’inspire des écrits du mystique musulman persan, Jalal Eddine Roumi, connu pour sa fameuse citation : «La femme est le rayon de la lumière divine». «J’ajouterais qu’elle est même la boussole du monde», poursuit l’artiste-peintre. Dans les tableaux de celle-ci, la femme est une spiritualité absolue de par sa beauté, sa sensualité, ses courbes, son amour, sa douceur et sa tolérance. «Si cette créature n’est pas mise en valeur, toute la société sera boiteuse», estime l’artiste-peintre. Comme elle le précise, ses œuvres permettent à ses pairs de méditer et regarder devant elles en cherchant un chemin, un détroit ou un bateau pour conquérir le savoir et la liberté tout comme a fait Ibn Battouta qui a tout quitté pour savourer le plaisir de ses découvertes et de nouveaux horizons.

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