Culture

Animation: Quand l’art et le recyclage font bon ménage

© D.R

La cop22 est l’occasion pour tous d’apporter des contributions en matière de lutte contre le changement climatique.

Projets, idées novatrices, solutions durables ou même expositions artistiques ont été tous au rendez-vous, le 7 novembre à Marrakech. Noredine Znati, artiste autodidacte, a choisi de présenter des sculptures peu ordinaires. Parcourant l’allée principale de la Zone Bleue, on ne peut pas remarquer ses «installations». Des morceaux de ferraille remodelés représentent des oiseaux inertes, certes, mais avec la mise en scène cela semble exprimer la vie dont regorge son ouvrage. Et c’est à travers cette exposition que Noredine espère faire passer plusieurs messages. Une sorte de coup de cœur de la COP22, les sculptures de Noredine sont disposées de manière très minutieuse reflétant des mises en scène, dont les personnages sont principalement des oiseaux.

«Les oiseaux sont les premières créatures menacées par le réchauffement climatique, surtout ceux qui peuplent le pôle Nord, comme les pingouins ou les manchots», explique-t-il. Pour l’artiste autodidacte, ces espèces sont les premières victimes du dérèglement de l’écosystème environnemental, et c’est en recyclant de vieux pots d’échappement qu’il a décidé de l’exprimer.

«Devant nous une petite installation de manchots et de pingouins dont l’un tient un semblant de livre entre les mains», explique Noredine. Et de poursuivre : «Pour moi, il s’agit d’un imam en train de faire le discours pour la prière du vendredi au pôle Nord, sensibilisant le reste de l’assemblée à la nécessité et aussi l’urgence de protéger notre environnement». Un message qui s’avère être tout aussi simple qu’explicite, permettant ainsi aux œuvres de Noredine Znati de meubler l’ambiance de la Zone Bleue. Sa technique: le recyclart. Contrairement au recyclage ou à l’Upcycling, le recyclart est une forme de récupération de différents objets transformés par la suite en œuvres artistiques. Ces dernières ne sont pas destinées à la vente, mais à la vectorisation de messages universels, à travers la forme, la matière, et aussi la mise en scène.

Maryem Laftouty

(journaliste stagiaire)

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