Culture

Au coeur de l’univers fascinant des courses hippiques

© D.R

à Casablanca, entre les résidences majestueuses de la zone Anfa, au sein de la verdure de l’hippodrome d’Anfa,  se sont retrouvés les compétiteurs des chevaux issus des plus prestigieuses races pour concourir lors des multiples épreuves du Grand Prix Moulay Rachid. Près de 70 chevaux, les jockeys mais aussi leurs propriétaires étaient en lice en vue de s’adjuger les commandes et occuper les sommets. Se retrouvent aussi chaque vendredi, les accros des courses hippiques, ceux qui viennent admirer leur beauté, mais aussi parier sur les plus rapides. Lors de cet après-midi, les compétitions étaient réparties principalement selon l’âge et le poids du cheval.
Le coup d’envoi de la première course a été donné vers 13 h 30 min, animant ainsi la passion du public du plus jeune au plus âgé. Les courses hippiques, une passion qui reste dominée par les hommes. Devant les guichets de paiement, les paris s’élèvent. Khalid, maçon occasionnel, est un habitué du lieu. Il ne peut s’empêcher de se diriger chaque semaine à l’hippodrome pour suivre les courses. «Cette fois-ci, le budget ne me permet pas de prendre des risques. Je ne peux, malheureusement joué qu’avec 20 DH. Et je miserai pour le cheval Touroulou de Zakaria Hakam. Ce propriétaire est connu et représente aujourd’hui, une marque déposée et je suis sûr qu’il sera au rendez-vous», a t-il déclaré.
«La semaine dernière, j’ai misé des sommes plus importantes pour deux races différentes. Et Dieu soit loué, la chance m’a souri et j’ai gagné quelques dirhams de plus». Miloud, lui  est père de famille qui dit s’être accroché depuis son jeune âge à son unique passion, admirer les chevaux courir. «Je me rappelle que j’accompagnais mon père à l’hippodrome, lui qui est resté jusqu’à ses derniers jours, fidèle aux courses hippiques. Je pense qu’au sein de notre famille, cette vocation est transmise de père en fils». La course hippique est un marché. On parie sur le cheval qui a couru le plus d’épreuves et qui a aussi beaucoup gagné. Une fois, le coup d’envoi donné, les parieurs se précipitent au-devant des gradins pour suivre le déroulement de la course répétant les noms des chevaux favoris. «Moumsik sera incontestablement le meilleur», crie un jeune garçon. «Non, c’est Habiba qui l’arrachera cette fois-ci», répondit son voisin.
La course se corse et les parieurs ont les yeux rivés sur l’événement. En ce moment, les chevaux sont presque sur la même ligne, les jockeys rivalisent, courent à vive allure pour franchir l’arrivée. C’est enfin, la bouffée d’oxygène pour ces quelques personnes. En ce moment, certains d’entre-eux peuvent sourire puisqu’ils ont gagné leur journée. Grande ambiance alors pour les propriétaires des chevaux gagnants qui se retrouvent aussitôt félicités par des invités, personnalités politiques, professionnels et partenaires de cette journée exceptionnelle. C’est un public tout à fait atypique qui se presse à l’hippodrome d’Anfa. Habituées aux parieurs et amateurs de courses, les employés de l’hippodrome deviennent au fil des jours les principaux fanatiques de la piste. L’amour des chevaux est une passion qui continue de se perpétrer de générations en générations dans de nombreux haras de l’Hexagone. Tout les spectateurs ne parient pas pour gagner mais pour satisfaire leur plaisir. «Ce n’est pas important pour moi de gagner de l’argent, surtout de cette façon. L’événement est en lui même important, car il renforce l’intérêt des spectateurs et encourage la participation du public», a renchéri Fouad, fils d’un propriétaire de chevaux . À travers le monde, les patrons sont à leur tour des fous de courses hippiques. Héritiers d’une longue tradition familiale dans le milieu hippique, originaires d’une région équine, ces patrons se distraient avec leur écurie. L’élevage reste également et particulièrement développé dans plusieurs régions où le hippisme est une tradition séculaire.
D’autre part, le monde des courses hippiques est un champ de recherche passionnant. Les turfistes sont toujours en quête  de moyens pour faire des bénéfices avec des mises qui diminuent ou montent très faiblement en fonction du calcul des probabilités.

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