Le moins que l’on puisse dire de Jimmy Bosch, c’est que c’est un artiste hors du commun. A l’heure où beaucoup « surfent » sur le retour dans l’air du temps de la Salsa Dura des années 70 en misant sur des reprises de morceaux « standard » pas forcément connus de leur public d’aujourd’hui, Jimmy Bosch, lui, nous offre à nouveau un album à 100% composé et écrit par lui. Et l’essai est largement transformé. Jimmy Bosch réussit à trouver une fois de plus un compromis entre des textes travaillés, parfois profonds et ou engagés, parfois pleins d’humour, et la musique taillée pour les pistes de danses qui est également sa marque de fabrique.
Qué Alivio s’inscrit ainsi dans la droite lignée de La Cacharra, en décrivant avec beaucoup d’humour et pas mal de détails cocasses une anecdote de la vie de Jimmy Bosch, en l’occurence le moment où il se rend compte qu’il a oublié son trombone dans la Limousine ( !) Barreras Ninguna, à l’autre bout du spectre, parle du cancer, de ceux de ses amis qui en sont morts, et de ceux qui luttent contre la maladie.