«L’avenir de la presse électronique est entre ses mains. C’est un vecteur et un support d’avenir. Il ne fait pas de doute que si l’écrit a un avenir, il se confondra avec celui de la presse électronique. Mais, il y a deux ou trois choses à régler. Que la technologie soit souple, pas chère et facile d’accès cela ne veut pas dire que les contenus ne doivent pas être de très grande valeur ajoutée. C’est un vrai défi pour les éditeurs électroniques. Sur un autre plan, plus ces éditeurs seront scrupuleux sur les droits d’auteur et le copyright en général, plus ils seront crédibles. C’est une posture éthique incontournable. Ne pas voler le travail des autres est un principe premier. L’autre défi, c’est la qualité de l’info. Et l’encadrement de sa production par des journalistes professionnels. La toile, c’est le royaume du buzz, de la rumeur, de l’anonymat, des dérapages, des excès etc. Un éditeur électronique sérieux doit pouvoir se distinguer dans cette zone grise par sa rigueur et son professionnalisme. Maintenant, si ce secteur fait preuve de son intégration professionnelle y compris sur le plan déontologique, je ne suis pas contre le principe qu’il puisse bénéficier d’un accompagnement public contractuel qui accélère les performances et l’utilité sociale dans l’espace médiatique des entreprises de presse électronique».