Culture

Ayoub Qanir et son court métrage à Cannes !

© D.R

Ayant été la cible des caméras au dernier FIFM, le jeune réalisateur marocain Ayoub Qanir s’envole vers l’Hexagone pour participer au prestigieux Festival qui aura lieu du 13 au 24 mai prochain. Natif de Casablanca, le réalisateur âgé de 31 ans décroche son invitation pour faire partie de la sélection Short Film Corner.

Portant un grand amour pour les sciences, Ayoub Qanir opte pour une création cinématographique laissant toutes leurs places à la psychologie et l’absurde. Preuve en est son court-métrage «Artificio Conceal» où le thème principal porte sur le pouvoir de la mémoire et du choix de vie, le but étant de défier les vérités considérées comme acquises. Un challenge trouvant sa source dans ses innombrables lectures scientifiques et son intérêt pointu à la notion du sens qu’il n’hésite pas à traduire sous forme d’essais comme l’affirme le réalisateur: «Je lis énormément de livres scientifiques, j’écris des essais sur la notion du sens, la vision du film était de défier des notions que l’on a pour acquises».

Passant par les bancs de la célèbre école d’arts dramatiques, The Lee Straberg Theatre  and Film Institute, d’où sont lauréats des acteurs du calibre de James Dean, Marlon Brando ou encore Angelina Jolie, le réalisateur semble avoir trouvé la brèche pour côtoyer les plus grands acteurs de Hollywood. Ce qui est visible à travers la participation d’acteurs de renom à son film à l’instar de David Bailie des «Pirates des Caraïbes» ou encore Simon Amstrong de «Game of Thrones». Quant à son film «Artificio Conceal», il lui a valu d’être convié à plusieurs festivals aux Etats-Unis, notamment le Festival international du film de Maryland, ceux du film de science-fiction de New York ainsi que le Soho House West Hollywood. Des participations qui ont attisé l’intérêt d’une des plus grandes agences aux Etats-Unis avec laquelle il a signé un contrat où il sera question de l’adaptation de son court -métrage «Artificio Conceal» en un long métrage.

Pour affirmer la créativité et l’imagination chez le réalisateur marocain, Ayoub Qanir ne se prive pas d’inviter à appréhender la question des limites entravant  le cinéma marocain à sortir du joug de l’imitation. «Le cinéma marocain, en majorité, s’adapte et n’essaie pas d’être original parce qu’il est cantonné à des limites qu’il s’impose. C’est dommage parce que le réalisateur marocain a énormément de créativité, il a besoin de sagesse technique», estime le jeune réalisateur qui trouve que Hicham Ayouch, réalisateur de «Fièvres», dispose de cette sagesse.
En dépit de son succès grandissant à l’étranger, le réalisateur ne cache pas son désir de collaborer avec son compatriote le réalisateur Nourredine Lakhmari en vue d’un projet américo-marocain.

 

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