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Aziz Dadas, un nouveau riche dans «Lemreffeh»

© D.R

L’acteur marocain Aziz Dadas est en plein tournage du film «Le bourgeois» (Lemreffeh) de sa réalisatrice Dimna Bounâailate. «C’est pour la première fois qu’elle réalise une œuvre cinématographique», indique l’acteur à propos de la cinéaste. Dans l’intrigue, l’artiste partage le premier rôle avec d’autres acteurs à l’instar de Dounia Boutazout, Rafik Boubker et Naïma Bouhmala. Aziz Dadas, qui précise que ce nouveau long-métrage est «familial», ne manque pas d’en donner un avant-goût. «Le film raconte l’histoire d’une personne pauvre qui devient riche», avance-t-il sans en détailler les contours pour ne pas en gâcher le charme. C’est en fait le rôle du nouveau riche qu’il incarne. «Ce personnage insinue que les ambitions n’ont pas de limites», estime l’artiste en indiquant que le tournage se déroule dans différents quartiers de Casablanca dont la médina.

A propos de sa démarche pour jouer ses rôles, Aziz Dadas indique s’y immerger parfaitement. « Je me glisse vraiment dans la peau du personnage. Il me faut un bon moment pour m’en sortir», s’exprime-t-il. Pour lui, ses rôles s’apparentent à ceux dans la vie qu’il qualifie de cinéma. «Tout personnage exige de l’effort. C’est ainsi que nous, artistes, pouvons tisser des affinités avec le public qui nous apprécie en contrepartie», enchaîne l’acteur.
Outre «Le bourgeois», l’artiste qui y interprète le rôle de chanteur, s’affiche dans les deux nouveaux films «The chairman» (Azzaîm) ainsi que «Saïda et Masâoud». Le premier, qui sortira bientôt, a été tourné en Italie, en Serbie et au Maroc avec la participation d’artistes marocains, tunisiens, serbes et palestiniens. Il s’agit, selon les dires de l’acteur, d’un film d’auteur réalisé par le cinéaste Yassine Marroccu. «J’y interprète le rôle du «Chairman» qui offre la liberté d’expression à son peuple qui ne sait pas la gérer. Au fil de l’intrigue, «The Chairman» devient futuriste et ange de la mort», détaille Aziz Dadas.

Quant au deuxième film, qui sortira également bientôt, il est réalisé par Brahim Chkiri. Il s’agit, selon l’acteur, d’une œuvre cinématographique conçue sous forme de road-movie. «C’est de la comédie noire avec des messages à caractère politique», poursuit l’artiste. Par l’occasion, il ne manque pas de mettre l’accent sur le manque de salles de cinéma. «Ce sont ces espaces qui permettent de révéler les comédiens», ajoute-t-il. Comme il le rappelle, l’ouverture des salles permet aux producteurs de travailler davantage. «A leur tour, les films sont censés toucher le public», conclut-il.

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