Carthage rend hommage au cinéma marocain

Il s’agit des films « Soleil de printemps », « Wachma », « Alyam Alyam » ,  » Assarab » , « Amok « , « Le coiffeur du quartier des pauvres », « Badis » , « Un amour à Casablanca », « Femmes et femmes » et « Keid Ensa » ( Ruses de femmes ). Ces films sont réalisés respectivement par Latif Lahlou, Hamid Bennani , Ahmed El Maanouni, Ahmed Bouanani, Souheil Ben Barka, Mohamed Reggab, Mohamed Abderrahman Tazi, Abdelkader Lagtaâ, Saâd Charaibi et Farida Belyazid. Ces journées rendront hommage également au cinéma allemand , à l’artiste égyptienne Yousra, et au réalisateur Jean Rouch, mort au Niger, en février 2004 dans un accident de voiture alors qu’il se rendait à une rétrospective sur le cinéma nigérien. Selon le ministre tunisien de la Culture, de la Jeunesse et des Loisirs, M. Abdelbaki Hermassi, les JCC, qui constituent une occasion pour révéler des talents africains et arabes, et rendre hommage à de grands artistes, en défendant fidèlement la juste cause des Palestiniens par l’image, en présentant aussi au public dans les sections parallèles le meilleur du cinéma mondial , sont loin, à l’heure de leur 20-ème session , de songer à prendre une quelconque retraite.
Dans une communication publiée par le catalogue des JCC, il a souligné que de par leur position géographique, elles doivent dès à présent renforcer leur nécessaire rôle de plaque tournante du dialogue Sud-Nord.
Les JCC issues historiquement du mouvement des ciné-clubs continuent à défendre, grâce à l’extraordinaire adhésion de leur public, le « cinéma d’auteur » , c’est -à-dire le cinéma d’expression des réalités culturelles, sociales et politiques des peuples, et non pas celui du simple divertissement commercial , se faisant l’artisan non seulement de la promotion de la diversité culturelle et du nécessaire dialogue Sud-Sud, mais également d’un dialogue similaire Sud-Nord, a-t-il ajouté.