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Casablanca: vernissage de « Portraits imaginaires » de l’artiste-peintre Hossein Tallal

Le vernissage de « Portraits imaginaires », une exposition des œuvres de l’artiste-peintre Hossein Tallal, a eu lieu, mardi soir, à la galerie L’atelier 21 à Casablanca, en présence d’un parterre de personnalités de la sphère artistique et du monde des médias.

Cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 20 mars prochain, donne à voir de récents tableaux de Tallal et d’autres plus anciens, qui montrent que son attrait pour la figure humaine ne s’est jamais affaibli au fil des ans.

Hossein Tallal a expliqué à la presse qu’il convoque, dans ses travaux, « des personnages réels, rêvés ou fictifs ». « Ces personnages m’habitent et c’est à travers mes toiles que je les fais découvrir au grand public ».

L’écrivain d’art Maurice Arama décrit la galerie de personnages de Tallal comme « figures décryptées avec humour, avec dérision, baignent dans des harmonies rouges, roses, parme, que la brosse tourmente avec liberté offrant de l’amplitude de rythmes et de couleur, aux incarnations dérisoires de notre monde ».

Né en 1942, à Casablanca, Hossein Tallal étudie la ferronnerie pendant six ans dans une école professionnelle de la métropole. Au début des années 1960, sous l’impulsion de son ami Ahmed Cherkaoui, Tallal expose au Salon d’hiver de Marrakech et remporte le Grand Prix de cette prestigieuse manifestation, à laquelle participaient tous les peintres européens installés au Maroc.

Dès lors, Hossein Tallal se fraie un chemin solitaire dans le paysage artistique marocain, en tournant le dos à la tendance dominante de son époque à savoir l’abstraction. Il a toujours été intéressé par les personnages de cirque, les troubadours et les marginaux, comme s’il ressentait une profonde similitude entre leur condition et celle des artistes peintres. Il a peint des personnages de cirques, des clowns avec des couleurs vives, accentuant la lourde tristesse de leurs visages. Sa démarche a évolué par la suite vers une représentation, en noir et blanc, d’enfants aux corps et aux visages contorsionnés. L’aspect lacéré, voire torturé, de certains de ses personnages, rappelle les peintures de Francis Bacon.

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