Après George Sand en 2004, c’est au tour de Jules Verne, le « faiseur de mondes », le visionnaire traduit en 25 langues, d’être cette année l’objet de « célébrations nationales », un siècle après sa mort.
Jules Verne (1828-1905) est célèbre pour sa série des « Voyages extraordinaires », destinée à l’adolescence et qui a inauguré le genre du roman scientifique d’anticipation. Nantes, qui l’a vu naître, et Amiens, où il s’installa de 1871 à 1905 et où il écrivit l’essentiel de son oeuvre romanesque, se sont associées pour proposer, tout au long de l’année, une cinquantaine de manifestations : pièces théâtrales, cinéma, musique, expositions, cirque, livres, philatélie ou conférences. Le musée Jules Verne de Nantes et la maison Jules Verne d’Amiens ont entamé une « dynamique de valorisation » de leurs fonds, en matière d’acquisitions. « Grand frère » des écrivains de science-fiction George Orwell et Ray Bradbury, ayant influencé des auteurs comme Saint-Exupéry, Jules Verne, dont le seul nom évoque des images fantastiques, est devenu un mythe universel qui a tenté de « rendre la science culturelle », selon l’académicien Michel Serres.