Culture

Chami : “Nous sommes encore dans les délais !”

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ALM : Vous êtes en fin de mandat. Comment se porte la CGEM aujourd’hui ? Quel est son rôle ?
Hassan Chami : La CGEM se porte bien, elle continue à mener les chantiers dont elle s’est dotée et l’ensemble de ses institutions (Fédérations, Unions régionales, Commissions et projets autonomes…) continuent à mener leurs actions chacune dans son domaine. La CGEM est de plus en plus attentive à l’environnement social de l’entreprise que ce soit par le biais de la Commission entreprise et proximité sociale via l’organisation des Forums Associations/Entreprises qui voient le parrainage de projets d’associations de quartiers par les entreprises (le premier forum tenu en juin 2004 avec 32 projets parrainés pour un montant de 4 millions de dirhams et le deuxième forum tenu en septembre 2005 avec 112  projets parrainés pour un montant de 9 millions de dirhams), ou par le biais de la commission Valorisation des Ressources humaines qui organise bientôt les Rencontres Ecoles/Entreprises avec l’Association Al Jisr visant à parrainer 110 établissements scolaires par les entreprises.

Comment expliquez-vous le peu d’empressement des éventuels candidats à votre succession ?
Le Bureau de la CGEM de janvier 2006 a déterminé les dates de dépôt des candidatures entre le 28 avril et le 12 mai 2006. Ce qui démontre que nous sommes encore dans les délais fixés par notre bureau. Ceci dit, la scène entrepreneuriale foisonne de débats et de consultations autour de cette question de candidature. Je suis persuadé pour ma part que ce foisonnement et ces débats donneront lieu à des candidatures de haut niveau qui permettront de doter la CGEM, à l’issue d’élections libres, d’une présidence à même de continuer et développer encore plus ses actions.

Est-ce à dire que la fonction de présidence de la CGEM, autrefois très convoitée n’a plus son prestige d’antan ?
La fonction de présidence de la CGEM est, certes très prenante, mais elle est aussi passionnante parce qu’elle met son détenteur au service de l’intérêt général  de ses pairs et du développement économique du pays. Son prestige est celui que lui confère l’institution grâce à son travail, au militantisme de ses adhérents, au sérieux et à la cohésion qu’elle met dans ses actions, et je pense que ce prestige va aller grandissant vu la grandeur des missions qui attendent notre Confédération.

Quels rapports la CGEM entretient-elle avec les pouvoirs publics ?
L’action de la CGEM s’est toujours inscrite dans la volonté de concrétisation des orientations économiques et sociales contenues dans les discours fondateurs du Maroc moderne prononcés successivement par Sa Majesté. Les rapports avec les pouvoirs publics se situent dans ce contexte : contribuer à la naissance de ce Maroc moderne, démocratique et à économie développée voulue par Sa Majesté. L’expression de nos positions est le signe de notre volonté de voir se concrétiser avec célérité ces directives et orientations royales. Pour ce qui est de nos relations avec le gouvernement et l’administration en général, elles sont basées sur l’échange franc des points de vue à la recherche de solutions en mesure de mettre en pratique rapidement les volontés royales.

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