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Abderrahim Tounsi, alias Abderraouf: «L’hommage du FIFM est une surprise !»

© D.R

Entretien avec un comédien vétéran, Abderrahim Tounsi, alias Abderraouf

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Je mène ma vie normalement. Peut-être que ce sont ces gens-là qui véhiculent des rumeurs qui sont malades.

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ALM : Quel a été votre sentiment quand vous avez appris la nouvelle de l’hommage qui vous sera rendu au 16ème Festival international du film de Marrakech prévu du 2 au 10 décembre ?

Abderrahim Tounsi : Je suis très content de prendre part à ce festival fort convoité par les artistes et d’y recevoir un hommage. En fait, cette nouvelle est une surprise ! Et le coup de fil des initiateurs pour m’annoncer cette consécration m’a fait énormément plaisir ! En plus, je serai aussi à l’honneur au Festival du rire en Belgique.

Que répondez-vous aux rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux concernant votre état de santé ?

Je suis plutôt en bonne santé. Avant de recevoir votre coup de fil, j’étais dans un café et je viens de rentrer chez moi. Donc je mène ma vie normalement. Peut-être que ce sont ces gens-là qui véhiculent des rumeurs qui sont malades.

Par rapport aux réseaux sociaux, à chaque fois que mon fils, Ihab, crée une nouvelle page, elle est piratée sur ces sites pour parler en son nom. Le comble c’est que la personne qui pirate les nouvelles pages de mon fils, dénigre les utilisateurs de ces réseaux sociaux, voire mon fils. Ce pirate salit par là ma réputation aussi. Le hic, c’est que la photo partagée sur ces pages remonte à 2013 quand je me suis fait opérer. Mais maintenant tout va bien Dieu soit loué!   

Quel serait votre apport, en tant que comédien, pour le cinéma ?

C’est la touche humoristique donnée aux films. Ainsi, le film «Ammi» (mon oncle), de Nassim Abbassi, auquel j’ai récemment participé, qui sera, pour la première fois projeté cette année au festival de Marrakech, comporte cette touche. J’ai fait pareil dans le film «La bicyclette de Ba Larbi» réalisé par Leila Triki. Par l’occasion, le caméraman, la réalisatrice et l’équipe technique ne manquaient pas de sourire lors d’un essai avant le tournage en raison de ma capacité à joindre l’humour au sérieux. En fait, ce rôle m’a valu le prix du meilleur artiste lors du Festival de Carthage. Pour Marrakech, j’attends de voir la réaction du public.

Vous vous êtes quand même éclipsé…

J’ai plutôt préparé une pièce de théâtre intitulée «Assolh khayr» qui parle des simples soucis avec nos proches dans la vie et qui peuvent être surmontés par la réconciliation sans arriver aux tribunaux. J’ai déjà fait une tournée mécène pour cette œuvre que je déposerai auprès de l’une des deux chaînes nationales.

Ne seriez-vous pas tenté par un rôle humoristique dans la télévision ?

C’est le réalisateur qui détermine le rôle. Que le personnage soit sérieux ou humoristique, les deux portent une touche comique.

Quel est le secret de votre humour et du personnage d’Abderraouf?

A vrai dire, c’est un don divin. Quant au personnage d’Abderraouf, un de ces jours, un artiste voulait interpréter le rôle d’apprenti dans une œuvre. Après sa performance, j’ai gardé ses vêtements que je me suis mis à porter quand je suis rentré chez moi. A ce moment-là, j’ai recherché un personnage ayant la voix par laquelle le public m’a connu et que j’ai prénommé Abderraouf. Un personnage que j’ai imité en cours de langue française à l’école. Au fil du temps, Mohamed Belkass, que Dieu ait son âme, a apprécié ma prestation et a contribué à ma renommée.   

Quel regard portez-vous sur la scène humoristique actuellement ?

Je ne peux pas juger les œuvres des artistes. C’est le public qui le fait. Je trouve que tous les artistes sont bons malgré les difficultés qu’ils peuvent rencontrer. En tout cas, tout le monde trouvera son compte. Pour ma part, je dois une fière chandelle à toutes les personnes qui m’ont aidé.

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